“…En effet, plusieurs études font mention de la violence au sein du nid familial comme étant un facteur important dans l'évaluation des enfants victimes d'AS (Bowen, 2000;Kellogg & Menard, 2003;Ray, Jackson, & Townsley 1991;Tourigny & Baril, 2011), particulièrement dans celle réalisée par Fleming et al (1997) capitale puisqu'elle influe défavorablement sur la volonté de l'enfant de dénoncer les sévices sexuels dont il est victime, ce dernier se sentant davantage menacé par là situation familiale. Qui plus est, elle s'avère également jouer un rôle sur la capacité de la famille à répondre adéquatement à la dénonciation de l'enfant puisqu'eux aussi sont aux prises avec la peur inhérente à la situation de violence (Kellogg & Menard, 2003 (Walsh, MacMillan, & Jamieson, 2003). Il faut également ajouter que la consommation d'alcool d'un parent constitue à elle seule un facteur de risque d'AS chez les enfants (Fleming et al, 1997;Nelson et al, 2002 (Brown, Cohen, Johnson, & Salzinger, 1998;Fleming et al, 1997), la mère ne pouvant assurer une surveillance adéquate, l'enfant se voit plus à risque d'être victime de mauvais traitements (Fleming et al, 1997).…”