California was the first jurisdiction to mandate a reduction in greenhouse gas (GHG) emissions by 80% below 1990 levels by 2050. This target was subsequently endorsed by the G8 in 2009 and the European Commission in 2014, and is the guiding principle of the 2015 Paris Agreement. To achieve these targets will require near elimination of fossil fuels and/or a technological breakthrough that might be considered a black swan event. Eschewing nuclear power, countries are relying on renewable energy sources to meet future energy needs. In this paper, I examine the prospects of reducing GHG emissions by 80% by first summarizing extant global energy sources and production, trends, and projections of energy demand, and the potential mix of future energy sources. I consider the role of conservation and then focus on the electricity sector to determine how wind and biomass could contribute to the 80% target. I conclude that these ambitious targets cannot be attained without nuclear power.La Californie aété la première juridictionà mandater une réduction desémissions de gazà effet de serre (GES) de 80 % sous les niveaux de 1990 d'ici 2050. Cette cible a ensuiteété appuyée par le G8 en 2009 et la Commission européenne en 2014 et sert de principe directeurà l'Accord de Paris de 2015. L'atteinte de ces cibles nécessitera la quasi-élimination des combustibles fossiles ou une avancée technologique pouvantêtre qualifiée de « cygne noir ». Mettant de côté l énergie nucléaire, les pays se fientà des sources renouvelables d énergie pour répondre aux besoinsénergétiques du futur. Cet article examine les perspectives de réduction desémissions de GES de 80 % en résumant, en premier lieu, les sources et la production globales d énergies existantes, les tendances et les projections concernant les besoinsénergétiques, et une combinaison potentielle de sources d énergie futures. Le rôle de conservation est ensuite discuté suivi d'un examen du secteurélectrique pour déterminer comment le vent et la biomasse pourraient contribuerà l'objectif du 80 %. La conclusion proposée veut que cette cible ambitieuse ne puisseêtre atteinte sans recoursà l énergie nucléaire.