Fire has been part of the North American boreal and cordilleran ecosystems for thousands of years. Because fire and harvesting compete directly for the same wood supply, and provinces have, within the last few decades, tended to reach their annual allowable cut, salvage logging has emerged as a practice to minimize the impact of fire on long-term wood supply. In most parts of the boreal and cordilleran forests, fire-killed boles rapidly degrade after their death, as wood-boring insects, stain, wood-decay fungi and checking lead to significant loss of grade or volume in the months following the fire. Because of this impending degradation, salvage operations are often hurried and other considerations, including the potential ecological impacts of salvage logging, have seldom been taken into consideration when defining harvesting strategies. The ecological consequences of rapid salvage have been widely studied only in the last 5 years, and it is now clear that salvage logging can have negative impacts on natural regeneration by seed, water quality, and fire-associated animal species. In this paper, we review both industrial and ecological constraints to salvage logging and discuss how both can be integrated in salvage plans. In particular, we focus on the issues of salvage timing and retention. At this point, some type of retention of merchantable stands, even if only for a few years, appears to be the only way to alleviate the negative ecological impacts of post-fire logging. On-site operational constraints, e.g., stands that cannot be harvested due to lack of accessibility, represent an important starting point for any retention strategy.Key words: boreal forest, forest fires, salvage logging, biodiversity, natural disturbances, regeneration after fire
RÉSUMÉLe feu fait partie de l' écosystème boréal et de l' environnement des Rocheuses en Amérique du Nord depuis des milliers d'années. Compte tenu que le feu et l' exploitation forestière sont directement en compétition pour la même source de bois et que les provinces ont, au cours des quelques dernières décennies, tenté d'atteindre leur possibilité annuelle de coupe, la coupe de récupération est de plus en plus utilisée en tant que mesure de réduction des effets du feu sur l'approvisionnement en bois à long terme. Dans la plupart des régions forestières boréales et des Rocheuses, les arbres brûlés se dégradent rapidement après leur mort, puisque les insectes perceurs de bois, les décolorations, les champignons de pourriture et les fentes entraînent une diminution significative de la qualité ou du volume au cours des mois qui suivent un feu de forêt. Cette situation a pour effet que les opérations de récupération sont souvent effectuées à la dernière minute et que les autres considérations, incluant les impacts écologiques potentiels de la coupe de récupération, sont rarement étudiées au moment de l' élaboration des stratégies d' exploitation. Les conséquences écologiques d'une récupération rapide ont été étudiées à plusieurs reprises seulement depuis les ...