Tous droits réservés © Département des relations industrielles de l'Université Laval, 2010Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.https://www.erudit.org/fr/ de Statistique Canada (2003). Nous avons analysé l'ampleur des programmes d'aide offerts par l'employeur et vérifié l'existence ou non de liens entre ces programmes, le sexe et le statut d'emploi. Dans l'Enquête, l'aide offerte pour la garde des enfants est définie par la présence de services de garde sur les lieux de travail, l'assistance auprès de fournisseurs et l'assistance pour des aménagements informels. L'aide offerte par l'employeur pour les soins aux personnes âgées est définie comme de l'aide pour l'obtention de services de soins aux aînés. Pour une assise théorique à cet essai, nous avons intégré deux cadres de référence complémentaires : le modèle des choix stratégiques des organisations (Galbraith, 1977) et la théorie des systèmes de relations industrielles (Dunlop, 1958). Nous soutenons qu'un pourcentage élevé d'employeurs offrant des programmes d'aide aux soins des enfants et des aînés indiqueront le soutien qu'ils donnent à leurs salariés dans la réalisation d'un équilibre travail-famille. Nous ne prévoyons pas que le sexe soit associé à l'offre de services de soutien à la famille par les employeurs. Nous anticipons que les travailleurs à plein temps, ceux qui constituent le groupe noyau, se voient vraisemblablement offrir des programmes d'aide à la famille, mais que les travailleurs à temps partiel (volontaire et involontaire) ne se voient probablement pas offrir de tels programmes de soutien.Comme on peut le voir à la figure 1, environ le tiers des employés reconnaissent se voir offrir une forme ou une autre d'aide à la famille. Dans la même foulée, quand on demande à ces personnes si l'employeur offre ou non de l'aide aux soins des enfants, une sur cinq donne une réponse positive et dans l'ensemble des répondants, ces travailleurs représentent seulement sept pour cent. Quant à l'aide aux aînés, douze pour cent des travailleurs se sont vus offrir un tel type d'aide et ils représentent quatre pour cent de l'ensemble des répondants. La faible proportion des employeurs offrant ces programmes est un indice de la faible priorité que les employeurs accordent à l'équilibre travail-famille chez leurs employés. Ceux qui se sont vus offrir de l'aide pour le soin des enfants se situent plus du côté des employés masculins et à plein temps et moins du côté des salariés à temps partiel volontaire ou non. La proportion de ceux à qui on a offert des soins aux personnes âgé...