The respective effects of three antidepressant drugs (moclobemide, 450 mg/j; viloxazine, 300 mg/j; maprotiline, 150 mg/j) on vigilance, attention, and memory were compared. Young depressed outpatients (n = 46) entered a double-blind, randomized, monocentre clinical trial lasting for 6 weeks. Drug actions were assessed through the regular determination of critical flicker fusion point (CFF), reaction times (SRT), and a battery to measure memory components. None of the three drugs caused deterioration in cognitive functions. On the other hand, moclobemide improved both vigilance and attention (CFF, SRT) and some crucial components of memory (general memory scores, delayed word recall, recognition of familiar faces). This effect was rapid, stable, and superior to those of viloxazine and maprotiline. It may be explained by moclobemide's selective and reversible inhibition of monoamine oxidase A, as well as by the lack of any anticholinergic action.

The effect of zopiclone (7.5 mg) on attention, vigilance and memory components was evaluated during a nocturnal period in comparison to a placebo, to zolpidem (10 mg) and to flunitrazepam (1 mg) in a double blind, randomized study, after administration of a single dose in 16 young healthy volunteers. It appears that there is a clear effect on attention and vigilance; this effect is apparent during the kinetic phase of the absorption of the medication. The effect on memory is transient and is absent four hours after the ingestion of the drug. The objective results are not strictly consistent with the chronology of the subjective parameters (Leeds scale - Visual Analogue Scale). The three hypnotics under comparison do not fundamentally differ except in their kinetic/pharmacodynamic effect relationship. One important fact, taking the parameters as a whole, is that there is no objective "residual" effect.

Résumé Le rôle des repères est étudié dans deux expériences. Dans la première, on demande au sujet d'évoquer un souvenir relatif à une période donnée et de dire à voix haute les souvenirs intermédiaires qu'il utilise. Trois types de stratégies apparaissent : la stratégie la plus fréquente est l'utilisation d'un souvenir particulier comme repère ; la seconde stratégie est pour le sujet de remonter le temps à partir du présent à l'aide d'un calendrier subjectif composé d'une séquence de repères, par exemple les différents lieux de vacances ; la troisième stratégie est l'accès direct à la période recherchée. Dans la seconde expérience, le rôle des repères est étudié dans la datation des événements publics anciens : l'emploi des repères est peu fréquent, 20% environ, mais ils sont une source d'erreur systématique lorsqu'ils sont utilisés : il y a la plupart du temps une assimilation de l'événement au repère même si l'intervalle objectif qui sépare les deux événements est de plusieurs années; ainsi, si le repère est avant l'événement, celui-ci est vieilli par le sujet, par exemple un sujet a situé l'élection de Nixon en 1963 et non en 1968 parce qu'il a situé cet événement la même année que celle de la mort de Kennedy. En revanche, si le repère est situé après l'événement, celui-ci a tendance à être assimilé au repère et donc, il est rapproché du présent. Enfin, l'événement est correctement daté lorsqu'il a la même date que l'événement qui sert de repère.

No abstract