No abstract

No abstract

Abstract. Drones are becoming essential in the field of heritage surveying, especially for large-scale archaeological site. The precision offered by the new survey tools (UAVs, sensors, processing software, etc.) should make it possible to obtain enough information to complete the plan of a site on an urban scale.This paper shows the use of two types of sensors embedded simultaneously on a UAV with the aim of highlighting information that is often difficult to detect on the ground. By crossing RGB and thermal data, certain built-up limits seem to appear. Thanks to this new information, hypotheses of the urban structure are proposed. In other words, the aim is to bring out circulation hypotheses within a large complex archaeological site. Unlike the field of architectural survey where thermography is widely used, for example, to identify certain building pathologies, in archeology this technique does not seem to be part of the traditional survey pipeline and even less on large-scale sites. The possibility of using a third type of sensor is also sketched. The aerial-GPR would in fact make it possible to confirm the presence of a buried structure without having to go through systematic excavation and could provide a three-dimensional image of the ruins.

Cet article a pour objectif d’apporter une réflexion méthodologique sur l’exploitation des numérisations d’un site archéologique de grande échelle. Basées sur un grand volume de données issues de relevés photogrammétriques et GPR aériens, ces numérisations sont bien souvent utilisées pour l’enregistrement de l’état du bâti au moment de l’acquisition ou la prospection archéologique. Notre approche propose d’étendre l’exploitation de ces types de données massives afin d’enrichir la connaissance des logiques de conception urbaine d’une « cité » dont il ne reste que certaines parties monumentales encore visible aujourd’hui. En outre, les méthodes d’analyse urbaine s’appuient largement sur une compréhension occidentale de la ville qui est parfois très éloignée de celle que l’on rencontre en Amérique du sud avant l’arrivée des conquistadors. Au-delà des enjeux de connaissances spécifiques au terrain d’étude, l’ambition première de cet article est de comprendre comment l’apport et l’exploitation des technologies présentes et futures en matière de numérisation patrimoniale pourraient nous aider à accroître notre connaissance du passé. En somme se projeter dans le futur pour opérer un retour vers le passé.

No abstract