IntroductionL'anémie est une complication fréquente de l'IRC couramment retrouvée chez les patients hémodialysés chroniques. Chez ces derniers, la prise en charge est principalement basée sur l'administration d'érythropoïétine et la supplémentation en fer. Le but de ce travail était d'évaluer la prise en charge de l'anémie des hémodialysés chroniques dans le service de Néphrologie du CHU du Point G.MéthodesIl s'agissait d'une étude transversale réalisée dans ledit service du 1er au 31 Août 2016.RésultatsAu total, 63 patients sur 174 participants avaient été retenus, 34 hommes et 29 femmes avec un sex-ratio à 1,17 en faveur des hommes. L'âge moyen des patients était de 48,79 ans ± 11,59, la durée moyenne en hémodialyse était de 3,77ans ± 2,6. La fréquence hospitalière de l'anémie chez nos dialysés était de 84,12%. La transfusion sanguine était retrouvée chez 92,1%, avec une moyenne annuelle de 5,81poches ± 5,91. La supplémentation martiale était notée dans 87,3% des cas. Les moyennes respectives de ferritine et de CST étaient de 1245 ng/ml ± 629,52 et 46,16%±19,12. L'administration occasionnelle d'EPO à des doses n'excédant pas les 4000UI était rapportée par 79,4% des patients. La principale difficulté pour l'utilisation de l' EPO était le coût (74,6%). L'infection au VHC touchait 60,1% des patients ayant réalisé le dit bilan.ConclusionLa gestion de l'anémie des dialysés chroniques doit être intégrée dans un cadre politique nationale de la santé.
But : Evaluer l’évolution de la fonction rénale des patientes hospitalisées dans le service de Néphrologie pour insuffisance rénale obstétricale. Patientes et Méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective s’étendant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012 dans le service de Néphrologie du CHU du PG, Mali. L’insuffisance rénale obstétricale était retenue devant toute augmentation de la créatininémie au-delà de 146 μmol/l survenant dans les 3 premiers mois suivant le post partum ou abortum. Résultats : Durant la période d’étude, 28 cas ont été colligés. Les étiologies retrouvées étaient les hémorragies, 14 cas (13 post partum et 1 post abortum), les pré éclampsies/éclampsies, 8 cas, les avortements septiques, 5 cas, la mort in utéro septique et l’insuffisance cardiaque, respectivement 1 cas. L’indication de prise en épuration extra-rénale a été posée chez 19 (67,85%) patientes dont 15 (53,57%) avaient été prises en hémodialyse. L’évolution avait été marquée par 11 cas de récupération totale de la fonction rénale, 6 décès, 5 cas d’abandon de traitement (3 dialysées), Cinq cas d’hémodialyse chronique et un cas de récupération partielle de la fonction rénale. Conclusion : l’insuffisance rénale obstétricale reste une pathologie grave, pouvant entrainer la mort ou une insuffisance rénale d’emblée terminale, d’où l’intérêt des consultations prénatales, des accouchements médicalement assistés voire la légalisation des avortements
But. Déterminer par ordre de fréquence les principales pathologies responsables d’insuffisance rénale chronique au Mali. Patients et Méthodes. Il s’agissait d’une étude rétrospective réalisée dans le service de Néphrologie et d’hémodialyse du CHU du Point G. Elle portait sur tous les dossiers complets des patients suivis du 1er janvier 2015 au 30 Juin 2016 dans le service pour insuffisance rénale chronique. Les diagnostics évoqués l’ont été sur la base de regroupement syndromique, et les étiologies déterminées à partir des examens complémentaires réalisés. Résultats. Durant la période d’étude, l’incidence de l’affection était de 21,17% dans le service. L’âge moyen de nos patients était de 43,77±17,58 ans, avec un ratio Homme/Femme à 1,54. L’insuffisance rénale chronique sévère et terminale était respectivement retrouvée dans 9,7% et 80,6% des cas. Les étiologies étaient dominées par les glomérulonéphrites chroniques (34,8%), suivies des néphropathies vasculaires (28,4%) et des Néphrites interstitielles chroniques (15,5%). Parmi les causes identifiées, les infections virales à VIH et hépatitiques (B et C) étaient responsables de plus du tiers des cas de glomérulonéphrites chroniques pendant que l’hypertension artérielle et les infections urinaires prédominaient respectivement dans les néphropathies vasculaires et interstitielles chroniques. Conclusion. Les glomérulonéphrites chroniques et l’hypertension artérielle restent responsables de la majorité des cas d’insuffisance rénale chronique au Mali. Cette étude pionnière, nous révèle la forte prévalence de l’insuffisance rénale chronique dans le service ainsi que le caractère tardif de son diagnostic. Ceci doit inciter à la recherche de stratégies préventives, afin d’amoindrir les conséquences socio-économiques au Mali.
But : évaluer le « Poids Sec » des patients hémodialysés chroniques du service, utilisant nos propres critères. Matériels et Méthodes : il s’agit d’une étude prospective réalisée dans le service de Néphrologie et d’hémodialyse du CHU du Point G du 10 Mars 2010 au 10 février 2011 incluant 40 patients hémodialysés chroniques. Nous avions prédéfini nos critères d’obtention de «Poids sec» : critères A : absence d’HTA entre les séances d’hémodialyse, absence de cardiomégalie radiologique, pas de signe de surcharge hydrosodée cliniquement ou radiologiquement décelable, pas de prise de médicament antihypertenseur ; critères B : présence d’HTA entre les séances d’hémodialyse voire une PA normale sous médicaments antihypertenseurs, absence de cardiomégalie, absence de signe de surcharge hydrosodée cliniquement ou radiologiquement décelable. Résultats : quarante patients avaient participé à l’étude ; leur âge moyen était de 45,12 ± 17,50 ans, pour une durée moyenne en dialyse de 3,25 ± 1,52 ans. Les hommes représentaient 57,5 % des patients. Les étiologies étaient dominées par les néphropathies vasculaires (32,5%) suivies des glomérulonéphrites chroniques (27,5%) et des néphrites interstitielles chroniques (15%). La moyenne de prise de poids interdialytique était de 3,08 kg et 97,5 % des patients étaient oligoanuriques. Les patients ayant atteint leur poids sec selon nos « critères A » ou « critères B » représentaient respectivement 17,5 % et 55 % des cas. Les patients n’ayant pas atteint leur poids sec selon nos « critères » représentaient 27,5 %. Conclusion : l’établissement du « Poids sec » du malade hémodialysé chronique reste encore difficile. Des facteurs autres que la prise de poids interdialytique ou l’ultrafiltration méritent d’être considérés.
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