L'oignon et l'échalote sont les cultures maraîchères les plus importantes au Burkina Faso. Ils représentent 32,4% des produits maraîchers. Cependant pour la zone, il existe très peu de variétés adaptées à une production de saison pluvieuse. L'objectif de cette étude a été d'évaluer des variétés d'oignon et d'échalote afin de permettre une production en saison pluvieuse. A cet effet, un essai a été conduit au cours de la saison pluvieuse 2013-2014 au Centre de Recherche Environnemental Agricole et de Formation (CREAF) de l'INERA avec les nouvelles variétés oignons GVS 36234 F1 Hybrid, GVS 36175 F1 Hybrid, GVS 36180 F1 Hybrid et d'échalotes Yali, Prema 178, et 00727. Le développement végétatif, le rendement et ses composantes de ces cultivars ont été évalués et comparés au Violet de Galmi. L'hybrid GVS 36175 F1 et la Prema 178 ont enregistré les plus fortes levées respectives de 75et96%.Chez GVS 36234 F1 Hybride, Yali et 00727, la matière sèche a été plus importante, soit 8; 7,8 et 9,3% respectivement. La Prema 178 avec 29 t/ha de bulbes frais, semble la mieux adaptée pour la saison pluvieuse dans notre zone de culture. Les cultivars 00727 et GVS 36180 F1 Hybrid avec 10,75 et 7,15 t/ha sont prometteurs pour la même période de culture.

La fertilisation de l'oignon a un impact direct sur son enherbement du faite de sa forte sensibilité à la compétition des mauvaises herbes. L'objectif de ce travail est d'étudier l'influence des niveaux de fertilisation sur l'enherbement et l'efficacité des herbicides dans les parcelles d'oignon. Le dispositif expérimental utilisé est un bloc de Fisher à 4 répétitions comprenant chacune un témoin et les formulations T2, T3, T4, T5, T6 T7, T8, T9 et T10. Les résultats ont montré que les flores adventices inventoriées 40 et 68 jours après le repiquage (jar) ont compté respectivement 75 et 73 espèces dont 76% et 75% sont des dicotylédones. Les taux de recouvrement au sol a été compris entre 4% et 77% 40 jar, entre 8% et 96% 68 jar, tandis que leur biomasse sèche a évolué entre 22,41 g et 78,28 g 40 jar et entre 9,6 g et 148,85 g 68 jar. Le nombre de bulbes d'oignon (97,33 bulbes/6 m²) a été significativement plus important dans les planches fertilisées avec 300 kg NPK + SM 40 et 68 jar (T4). Cependant, les rendements ont été significativement plus élevés avec T4 (300 kg NPK+SM 40 et 68 jar), T6 (300 kg NPK+2 L Alligator) et T7 (20 t FO+1 L Select) respectifs de 3,2 kg, 3,08 kg et 3,18 kg/6 m². La classe de bulbe de calibre supérieur à 30 mm (> 30 mm) a constitué 29,32% du nombre total de bulbes récoltés. Parmi celle-ci, seul 6,69% de bulbes ont enregistré un calibre supérieur à 45 mm.

RESUMELa production des céréales reste souvent limitée par les caractéristiques physiques et hydriques du sol et par les pratiques culturales employées. Le présent travail contribue à l'étude de l'effet de six types de travail du sol sur le comportement physique et hydrique d'un sol destiné à la culture du blé tendre (Triticum aestivum L.). Un dispositif expérimental a été mis en place sur la base d'une rotation vesce commune +avoine, blé d'hiver, maïs, orge + trèfle, trèfle, Seigle d'hiver et blé. Cet essai croise six techniques de travail (labour conventionnel, labour traditionnel, travail minimum, labour conventionnel alterné au travail minimum, et du labour conventionnel exécuté après un labour traditionnel, et un labour au chisel). Chaque technique a été répétée quatre fois. Il a été fait le suivi de l'évolution de la densité, de la porosité, de la compacité et de l'humidité du sol. Les résultats ont montré pour les techniques de travail minimum une amélioration de la porosité globale en moyenne de 46,4% sur l'horizon 0-30 cm et une forte augmentation de la densité apparente des couches 10-20 cm et 20-30 cm. Le labour traditionnel et le labour périodique par le chisel avaient une densité homogène sur l'horizon 0-30 cm (1,27-1,31g/cm 3 ), soit une amélioration de 0,06 à 0,15 g/cm 3 . La teneur en eau du sol est mieux conservée dans ces traitements. Sa valeur atteint 21 à 22% respectivement au stade épiaison. © 2017 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Techniques de labour, densité, porosité, compacité, réserves utiles.A. GARANE et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 11(2): 886-900, 2017 887 Influence of the technical route on the physical and hydric properties of the soil under cultivation of soft wheat (Triticum aestivum L.) in a long term crop rotation in the non-chernozem region of Russian Federation ABSTRAT Cereal production is often limited by soil characteristics, and cultural practices. The aim of this work was to compare the effect of six tillage systems: the classical and deep plowing permanent respectively 20 and 30 cm, surface plowing 8 cm, alternating tillage Classic 20 cm with shallow tillage conventional tillage and finally executed after plowing the soil deep to 30 cm moldboard plow and chisel English) in 7.th year of rotation on physical and hydric behavior of soil for the cultivation of the soft wheat (Triticum aestivum L.). An experimental design was established on experimental plot of the Nimchinock station of the Agricultural Research Institute in the Central Region located in the city of Odinsk on "non-black" or "non-chernozem" lands of the Russian Federation. The treatments were arranged in a randomized block design. Rotation includes crops vetch + oats, winter wheat, corn, barley + clover, clover, winter rye, and soft wheat. Soil bulk density, soil porosity, soil compactness and moisture were monitored. The results showed that for the surface plowing 8 cm, an overall porosity improvement of 46.4% on the 0-30 cm layer and a very significant increase in density on...

Etude du comportement de neuf cultivars de tomates (Solanum Lycopersicum L.) dans différentes zones agro-écologiques du Burkina Faso pendant l’hivernage. Ali GARANE1*, Koussao SOME1, Jeanne NiKIEMA1, Mamoudou TRAORE2 et Mahamadou SAWADOGO3 1* Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA/CREAF-Kamboinse), Département Production Végétale/Programme Cultures Maraîchères, Fruitières, Plantes à Tubercules, 01 BP 470 Ouagadougou 01, Burkina Faso. 2Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA/CREAF-Kamboinsè), Département Gestion des Ressources Naturelles/Système de Production, 03 BP 470 Ouagadougou 03, Burkina Faso. 3Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO/Unité de Formation et de Recherche en Science de la Vie et de la Terre (UO/UFR-SVT), Laboratoire de Génétique et Biotechnologie Végétale, 03 BP 7021 Ouagadougou 03, Burkina Faso. * Correspondance, courriel: ali_garane@yahoo.fr Mots clés: Tomate, performance, hivernage, maladies, Burkina Faso. Key words: Tomato, wintering, performance, diseases, Burkina Faso. Publication date 30/06/2019 http://www.m.elewa.org/JAPS 1. RESUME Objectif: Au cours de la saison hivernale 2014-2015, une étude portant sur neuf cultivars améliorés de tomate a été réalisée dans 5 zones agro-écologiques (Kamboinsè, Loumbila, Komgoussi, Yako et Salgo) du Burkina Faso. Les observations et mesures ont porté sur la sensibilité au flétrissement bactérien, le rendement et ces composants essentiels afin de déterminer les cultivars les mieux adaptés aux conditions de culture d’hivernage dans les zones de l’étude. Méthodologie et résultats: Le dispositif expérimental est un bloc complet de Fisher randomisé de 4 répétitions avec des traitements constitués des variétés V1, V2, V3, V4, V5 , V6, V7, V8 et V9. Les plants ont été repiqués en ligne simple en parcelles élémentaires de 37,5 m2. Les écartements sont de 0,75 m sur 0,40 m, soit une densité de 33333 pieds/ha. Les variables suivantes de productivité ont été supérieures à Yako pour la densité chez les cultivars Thorgal, Gempride, Jaguard, Mongal, Nadira respectives de 67,75; 71,75; 80,12; 99,5 et 108,75 plants/37,5 m². A Salgo pour le poids moyen du fruit chez Jaguard (56,06 g) Mongal (55,63g), FBT5 (51,1 g) et Thorgal (48,8 g) et à Kongoussi pour Gempride (55,63 g). Les cultivars Rs et Nadira ont observé des rendements meilleurs à Yako respectifs de 28,72 et 28,73 t/ha. A Salgo, les hybrides Gempride, Mongal, FBT5, Jaguard et Thorgal ont été plus performant avec respectivement 21,65; 20,3; 20,0; 17,46 et 15,14 t/ha. Conclusion et application des résultats: Selon la moyenne des rendements, les meilleurs sites ont été par ordres décroissant Yako (19,044 t/ha), Salgo (17,44), Kongoussi (7,06 t/ha), Loumbila (6,87 t/ha) et Kamboinsè (2,97 t/ha). Dans le même ordre, les meilleures variétés ont été Nadira, Rs, Gempride, Jaguar, Thorgal, Mongal, FBT5 avec respectivement 13,87, 10,79; 10,23; 9,66; 8,23 et 7,08 t/ha. Si nous couplons à cela la tolérance aux flétrissements, Jaguar, Nadira et Gempride demeurent les meilleures variétés suivies de Mongal et FBT5. Les résultats obtenus sur les 5 sites ont montré une variabilité importante. Ce qui est peut-être du à la maitrise des techniques de production qui n’ont pas été homogènes d’un site à un autre et à la particularité de chaque variété. Pour améliorer la performance de ces variétés, il paraît indiqué de poursuivre les recherches dans une approche agronomique visant la maîtrise de l’eau d’irrigation, une gestion intégrée des ravageurs et maladies pendant le cycle cultural.

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