Among livestock species, poultry and small ruminants are of particular importance to rural women in low- and middle-income countries, as means to generate income, provide nutritious food for the family, accumulate wealth, and confer social status. Newcastle disease (ND) and Peste des Petits Ruminants (PPR) are widespread livestock diseases of poultry and small ruminants, respectively. While both diseases are vaccine preventable, numerous constraints limit the availability of and access to livestock vaccines, especially among the most vulnerable populations in developing countries. The literature on equity and effectiveness of livestock vaccine distribution systems has emphasized many of these constraints, however a gendered analysis and deeper understanding of the vaccine system remain insufficient. This paper applies a gendered and intersectional transformational approach, or GITA, to highlight how gender and other social factors affect the provision and utilization of vaccines for ND and PPR diseases in the region of Kaffrine, Senegal. We first articulate and describe the vaccine value chains (VVCs) for these diseases in Kaffrine, and then analyze the gendered and intersectional dynamics at different nodes of the VVCs, including actors at the national level, through the regional and district levels, down to providers of animal health at community level and the livestock keepers themselves. Our findings indicate that actors’ various experiences are shaped and defined mainly by rigid gender norms, location and remoteness, and to a lesser degree by other social stratifications of age, ethnicity, and livelihood. Given the significant role that gender norms play in the livestock vaccine value chains, differences according to the livestock species, regulation of vaccine administration, and vaccine distribution systems emerge as highly relevant for understanding barriers that women specifically face within the livestock vaccination system.

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Dans le but d’améliorer la productivité de l’élevage de la volaille familiale, une enquête longitudinale d’une année a été réalisée dans 45 exploitations avicoles du département de Salémata (Sénégal) pour évaluer deux modes de conduite du couple mère-poussins. A l’éclosion, les poules appartenant au traitement A (PTA) ont été partiellement élevées en claustration (sortie de la poule de la poussinière après deux semaines alors que les poussins y ont été gardés jusqu’à quatre semaines d’âge). En revanche, les poules appartenant au traitement B (PTB) ont été élevées en divagation. Les résultats ont montré que les performances zootechniques des PTA ont été améliorées. La durée du cycle de reproduction est passée de 113,5 à 62,2 jours. Par conséquent, le nombre de cycles de reproduction est passé de 3,4 à 5,6 par an et la production annuelle des œufs de 35,3 à 57,6. Le retour rapide en ponte des PTA n’a pas affecté le nombre d’œufs pondus par couvée (10,3 contre 10,2) et le taux d’éclosion (82,4 % contre 79,5 %). La croissance pondérale des poussins des deux types de poules a été influencée par le type d’élevage, le génotype et le sexe. Le poids des poussins métis a été supérieur à celui des poussins locaux, sauf à l’éclosion. Après le premier mois, le poids des poussins mâles (métis ou locaux) a toujours été supérieur à celui des femelles. Le gain moyen quotidien des poussins des PTA a toujours été supérieur à celui des poussins des PTB et a été plus élevé entre la 13e et la 24e semaine d’âge. La viabilité des poussins a été améliorée de 41,2 % et les causes des mortalités les plus fréquentes ont été les prédateurs (rapaces, chats). Il ressort de cette étude que l’élevage en semi-claustration du couple mère/poussins est celui qui en optimise la productivité.

Afin de caractériser le système d'approvisionnement et de commercialisation des poules locales, une enquête a été réalisée sur 122 acteurs de cette filière choisis au hasard dans la région de Kédougou au Sénégal. Les résultats ont montré que les enquêtés étaient à majorité des hommes ayant une expérience moyenne de 7,21ans. Les sept acteurs identifiés suivaient un circuit court et/ou long dans un système informel. Les prix ont varié suivant l'acheteur, la période et la localité. Le plus utilisé des quatre modes de transport (véhicule, moto, vélo, à pied) identifiés a été celui à bicyclette. Seulement le panier et le cageot sont utilisés dans l'emballage. Les revenus ont varié d'un département et d'un acteur à l'autre, et ont permis d'assurer les dépenses familiales et de réaliser quelques économies. La commercialisation des poules locales a été plus rentable pour le grossiste rural comparé aux autres acteurs avec une valeur plus élevée dans le département de Saraya. Les principales difficultés identifiées ont été l'irrégularité du produit et l'enclavement de la zone. Il ressort de cette étude que l'amélioration des systèmes de production et de commercialisation pourrait constituer une stratégie de développement socio-économique et un outil de lutte contre la pauvreté en milieu rural.

The city of Daloa located in the center-west of the Ivory Coast chief town of the Haut-Sassandra region since 1996 has a significant market gardening activity in the slums of the districts of ABATTOIR, COMMERCE CIE, ORLY, MARIN, COMMERCE CROU D and HUBERSON. A study from May 2017 to August 2017 in this geographical unit, had as main objective to determine the level of microbiological contamination of wastewater used in market gardening, to evaluate the health risk for fresh vegetables and to contribute to the reduction of negative impacts induced. It emerges that the water of the Daloa town's lowlands used for watering plants is polluted by wastewater and solid waste from households, markets, and have significant levels of streptococci (495 PDUs). / mL at 1.850 x 10 3 UFC / mL), in Salmonella (2 10 3 UFC / mL), in E. coli (290 UFC / mL at 1.082 10 3 UFC / mL), in P. aeroginosa (521 UFC / mL at 1, 26 10 3 UFC / mL), S. aureus (135 UFC / mL at 360 10 3 UFC / mL) and V. cholera (95 UFC / mL at 337 UFC / mL). Many practices and numerous risky behaviors have been observed and contribute to the spread of waterborne diseases. Despite the risk of waterborne diseases, this activity contributes significantly to improving the living conditions of the categories of actors involved in this activity.