Résumé Cette étude a pour objectif la mise en application de la méthode interprétative de traduction à la traduction norvégienne d'un texte pragmatique français. Le cadre méthodologi-que dans lequel s'inscrit cette étude nous est fourni par L'analyse du discours comme méthode de traduction (Delisle 1980). La grande originalité de L'analyse résidant essentiellement au niveau du palier de l'exégèse lexicale, nous nous fonderons intégralement sur ce palier pour expliquer la création des équivalences contextuelles dans notre traduction. Les paliers de l'interprétation de la charge stylistique et de l'organicité textuelle étant traités de façon plus schématique, nous étofferons le modèle de Delisle en y insérant nos propres composantes ainsi que celles d'autres théoriciens du langage. AbstractThe interpretive method as advocated by Delisle (1986)
The present behavioural study explores the cognitive processing of primary and complex conceptual metaphors during the first step of the translational process: comprehension. According to Lakoff and Johnson (1980), primary and complex conceptual metaphors are based on different conceptual architectures, a simpler one for primary conceptual metaphors, and a more sophisticated one for complex conceptual metaphors. As far as we know, there is no empirical evidence that understanding primary conceptual metaphors requires less cognitive effort than understanding complex conceptual metaphors. In order to know whether primary conceptual metaphors are easier to understand than complex conceptual metaphors, a psycholinguistic experiment was designed and run to investigate processing speed and conceptual clarity during comprehension. Among other interesting results, our study provides evidence that conceptual clarity is greater with primary conceptual metaphors than with complex conceptual metaphors. Therefore, a translator will not be challenged in the same way depending on the type of metaphor s/he has to understand. As a first step towards understanding the mechanisms of comprehension, this study paves the way for further investigations on how comprehension influences the subsequent stages of translation, especially regarding how conceptual clarity may vary during comprehension and help determine the quality of the translation.
La première partie du présent article traite du principe synecdoquien, un concept universel central du discours, et par la même occasion de la traduction. Je propose de relier la synecdoque de Lederer (1976 ; 1981 : 1994) qui consiste à voir la formulation linguistique d’un énoncé comme une partie servant à désigner un tout : le sens, à la théorie cognitive de la métaphore et de la métonymie (TCMM) (Lakoff et Johnsen 1980, Langacker 1987, Lakoff et Turner 1989, Gibbs 1994, Panther et Radder 1999 ; Barcelona 2000), où les mots servent de tremplin aux constructions cognitives. Les synecdoques sont les retombées linguistiques de l’édification d’une configuration cognitive. Vu qu’une notion ou une situation est en général conceptualisée différemment dans deux langues différentes, les synecdoques qui servent à véhiculer le sens d’un énoncé discursif ne sont pas les mêmes dans les deux langues. La seconde partie de l’article s’efforce de faire ressortir dans quelle mesure les traducteurs professionnels sont conscients du besoin de recourir à des synecdoques autres que celles du texte de départ en vue de restituer les configurations cognitives qu’ils ont en tête suite à la saisie du sens de formulations aussi bien innovatives que figées. Du fait que les processus mentaux ne se prêtent pas à des observations directes, force est d’inférer ceux-ci à partir des données comportementales du traducteur. Sur la base d’une expérience conduite auprès de trois professionnels de la traduction – le comportement traductionnel desquels est observé à partir de données processuelles générées par deux méthodes in vivo : les protocoles de verbalisation et le logiciel Translog – je tente d’inférer les raisons les ayant incités à opter pour des créations discursives plutôt que pour des correspondances pré-assignées. Je tente enfin de classer leurs procédures de tranfert dans trois catégories : automatique, réfléchie ou explorative.The first part of this paper discusses the synecdochial device, a key concept of a universal nature within discourse, and thus translation. I suggest linking Lederer’s view of the synecdoche (1976, 1981, 1994) –, according to which the linguistic formulation is but a part used to designate the whole, i.e. the sense of an utterance – to the cognitive theory of metaphor and metonymy (CTMM) (Lakoff et Johnsen 1980, Langacker 1987, Lakoff et Turner 1989, Gibbs 1994, Panther et Radder 1999, Barcelona 2000), where words are considered as cues for cognitive constructions. The synecdoches are the overt linguistic results of an individual’s ability to construct a cognitive configuration. Due to the fact that a notion or a situation is generally conceptualized differently in two different languages, the synecdoches used to convey the sense of an utterance in discourse will consequently not be the same in the two languages. The second part of this paper sets out to examine to what extent professional translators are aware of the need to resort to new synecdoches in their target text in order to convey the cognitive configura...
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