The important negative effects observed at 18 months on mother and infant of maternal PDS at 3 months confirm the need for early identification and therapeutic or preventive interventions.
The high mortality rate among drug users, which is partly due to the HIV epidemic and partly due to drug-related accidental deaths and suicides, presents a major public health problem. Knowing more about prevalence, incidence, and risk factors is important for the development of rational preventive and therapeutic programs. This article attempts to give an overview of studies of the relations between substance abuse, suicidal ideation, suicide, and drug-related death. Research in this field is hampered by the absence of clear definitions, and results of studies are rarely comparable. There is, however, consensus about suicidal ideation being a risk factor for suicide attempts and suicide. Suicidal ideation is also a predictor of suicide, especially among drug users. It is correlated with an absence of family support, with the severity of the psychosocial dysfunctioning, and with multi-drug abuse, but also with requests for treatment. Every clinical examination of a drug user, not only of those who are depressed, should address the possible presence of suicidal ideation, as well as its intensity and duration.
La dépression du postpartum (DPP) peut avoir des conséquences délétères sur la mère, le développement de l’enfant, et sur la relation mère/enfant. Afin d’éviter l’installation de cet état dépressif qui n’est souvent pas reconnu par la mère ni par son entourage proche, il est important de pouvoir le détecter le plus précocement possible, c’est-à-dire pendant la grossesse déjà, par exemple grâce à un questionnaire. Cet article contient deux objectifs : présenter la construction puis la validation d’un questionnaire de dépistage de la DPP. La construction a été effectuée sur une population de 570 femmes à Genève, examinées pendant le dernier trimestre de leur grossesse, puis à trois mois postpartum, où la symptomatologie dépressive a été établie en utilisant l’EPDS (Edinburgh Postnatal Depression Scale de Cox, 1987). Des régressions logistiques ont abouti à la création d’une échelle de six questions ; celle-ci a été complétée par quatre autres questions fournies par une analyse " tree-based ". Le " questionnaire de dépistage de Genève " ainsi obtenu présente une valeur prédictive positive de 45 %. La validation multicentrique s’est déroulée sur une population totale de 816 femmes à Yverdon (Suisse), Paris (France) et Bilbao (Espagne). Nous avons obtenu des résultats différents pour les trois villes. Une meilleure procédure de dépistage a été dégagée, ce qui a permis d’obtenir à Paris une valeur prédictive de 46 %. Les valeurs prédictives de Bilbao et d’Yverdon ne sont pas bonnes, respectivement 25 % et 27 %. Un biais très important dans l’élaboration de nos résultats est constitué par l’élimination de notre population d’étude des femmes ayant bénéficié d’un traitement psychiatrique ; cela était spécialement le cas à Yverdon. Cette démarche de dépistage présente en revanche de très bonnes spécificités et valeurs prédictives négatives pour les trois villes (entre 87 % et 96 %), ce qui permet d’affirmer qu’une femme dépistée sans risque aura peu de probabilités de présenter une symptomatologie dépressive à trois mois postpartum. Le " questionnaire de dépistage de Genève " peut donc aider le personnel soignant non psychiatrique en contact avec des femmes enceintes à repérer celles qui présentent le risque de développer ultérieurement une DPP. Un dialogue peut s’instaurer sur les aspects psychologiques de la maternité, en particulier concernant le vécu dépressif. Si nécessaire, les femmes enceintes à risque peuvent alors être orientées vers des soins psychiatriques avant l’apparition de symptômes dépressifs avérés, dans le but d’empêcher ainsi l’installation d’une véritable DPP.
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