No abstract

Malgré la diversité des variables en jeu, les modèles explicatifs des migrations n'intègrent qu'imparfaitement la localité d'origine, comme échelle d'observation du comportement migratoire. La migration est souvent perçue comme productrice de territoires; à l'inverse, les spatialités locales sont-elles génératrices de mobilité? Sous quelles formes et selon quelles modalités? Cet article analyse les migrations internationales de la ville sénégalaise de Kaolack, en considérant plus particulièrement le rôle du quartier dans l'explication des dynamiques migratoires. Le quartier est considéré ici comme un espace historique et social relativement homogène et singulier. Les liens établis et maintenus d'une génération à l'autre se traduisent par des habitudes de vie commune et des modes d'organisation qui, probablement, agissent sur la propension à émigrer des habitants. Mots clés Quartier Á Migration internationale Á Réseaux sociaux Á Contexte local Á Rapports de voisinageAbstract Despite the diversity of the variables considered, explanatory models of migration do not fully incorporate the locality of origin as a scale of observation for migratory behaviour. Migration is often perceived to generate notions of territory; conversely, are local territories drivers of mobility? If so, in what forms, and by what means? This article analyses international migration from the city of Kaolack in Senegal, with particular focus on the role of the neighbourhood in migration dynamics. Here, the neighbourhood is seen as relatively homogeneous and singular historical and social entity. The ties that are established and maintained from one generation to the next take the form of shared lifestyles and modes of organization which may influence inhabitants' propensity to emigrate.B. Ndione (&) Socio-Démographe,

No abstract

No abstract