Sustainable management of natural ecosystems requires adequate participation of Aboriginal people. This especially includes the joint use of local ecological and scientific knowledge to document natural processes and develop management guidelines. Despite increasing recognition of this principle, endorsed by the international community and several Aboriginal nations, there are very few genuine cases that show significant progress in this discipline. This case is similar in North American forestry where several initiatives have documented Aboriginal land use without ever significantly recognizing local knowledge in the development of forest management guidelines. In the search for innovative solutions on this topic, the Waswanipi Cree Model Forest developed a governance tool that allows Cree land users to translate their needs into management plans. We collaborated on this initiative by developing and testing a participatory approach, allowing the development of moose (Alces alces L.) habitat management guidelines, better adapted to the socioecological context of the Cree. This innovative approach increases mutual understanding between Aboriginal and non-Aboriginal managers and favours the social acceptability of the guidelines while contributing to a more sustainable management of this northern and fragile ecosystem. This study will influence stakeholders striving to improve collaborative ecosystem management with Aboriginal people.Résumé : La gestion durable des écosystèmes requiert une participation adéquate des autochtones. Ceci inclut notamment l'utilisation conjointe des connaissances locales et scientifiques sur l'écologie pour documenter les processus naturels et éla-borer des modalités de gestion. Malgré que cette orientation gagne en reconnaissance auprès de la communauté internationale et de nombreuses nations autochtones, il existe peu de cas concrets qui démontrent un progrès appréciable en cette matière. C'est notamment le cas de la foresterie en Amérique du Nord où plusieurs initiatives ont permis de documenter l'utilisation autochtone du territoire, sans pour autant reconnaître leurs connaissances écologiques dans le développement de modalités de gestion forestière. À la recherche d'une solution, la communauté Crie de Waswanipi a développé un outil de gouvernance permettant de traduire leurs besoins d'utilisation du territoire dans les plans d'aménagement. Nous avons collaboré à cette initiative en développant et testant une approche participative permettant de proposer des modalités de gestion de l'habitat de l'orignal (Alces alces L.) adaptées au contexte socio-écologique des Cris. Cette approche améliore la compré-hension mutuelle entre les intervenants et favorise l'acceptabilité des modalités de gestion, tout en favorisant l'aménagement durable de cet écosystème nordique et fragile. Cette étude influencera les intervenants soucieux d'améliorer la gestion collaborative des écosystèmes avec les autochtones.
Le concept de gestion intégrée des ressources et du territoire (GIRT) apparaît dans le premier article de la Loi sur l’aménagement durable des forêts du Québec. La GIRT reste néanmoins un concept très abstrait en raison des nombreuses interprétations qui peuvent en être faites. Afin de faire un bilan de la mise en œuvre de la GIRT au Québec, différents résultats ont été analysés soit les constats faits lors d’un colloque intitulé Où en sommes-nous 30 ans après le colloque « L’utilisation polyvalente de la forêt, une utopie? » qui s’est tenu le 10 mai 2018 dans le cadre de la 86e édition de l’ACFAS et les résultats d’entrevues avec des experts impliqués dans la mise en œuvre de la GIRT. Bien que plusieurs changements se soient opérés au cours des trente dernières années, les résultats démontrent que des mises à jour sont toujours nécessaires pour atteindre les objectifs fixés dans le régime forestier de 2013. Ces changements devraient principalement s’opérer par une prise en compte des acteurs et des communautés ancrées sur le territoire, et ce, grâce à des approches de gouvernance participative.
RÉSUMÉDéfinir un portrait préindustriel est une méthode reconnue comme base pour mettre en place une stratégie d'aménage-ment forestier durable. Toutefois, c' est une méthode spatialement et temporellement dépendante et dont l'application exige de la prudence en présence de grands feux. L' objectif de cette étude était de décrire le portrait préindustriel d'une forêt mélangée tempérée dans le centre du Québec à différentes échelles spatiales. L' étude s' est principalement basée sur les données d'archives d'une compagnie forestière. Il est apparu que la forêt mélangée préindustrielle de la Mauricie était principalement mature ou surannée (>100 ans) et dominée par le type de couvert « mélangé » avec feuillus intolérants. On y retrouvait une importante présence d' essences de début de succession après feu en forêt boréale, soit le bouleau blanc, l' épi-nette noire et le pin gris. Pour tenir compte de la variabilité rencontrée, les résultats de notre étude suggèrent que la sylviculture devrait être adaptée à différentes échelles spatiales. Les cibles concernant la proportion des types de couvert forestier et des stades de développements devraient être orientées vers les principales caractéristiques préindustrielles de cette forêt aux différentes échelles spatiales considérées.Mots-clés : préindustriel, perturbations naturelles, paysages, couvert forestier, stade de développement, échelle spatiale, Mauricie, forêt mélangée ABSTRACT Pre-industrial forest cover portrait is a recognized method for establishing the bases of sustainable forest management. However, it is a spatially and temporally dependant concept that should be used with caution in presence of big fires. The objective of the study was to portray the pre-industrial landscape in a mixedwood temperate forest in central Quebec at different spatial scales. The study was based on archival records from a forest company. The pre-industrial forest cover landscape of our study area was mainly composed of mature or old-growth (>100 years) stands and dominated by mixedwood forest stands with intolerant hardwoods. The main tree species were white birch, black spruce and jack pine, three species associated to forest succession after fire in the boreal forest. Considering the great variability caused by the fires and partial knowledge of this variability, for each spatial scale considered, we propose some management targets based on the main pre-industrial characteristics of this forest. To respect the pre-industrial variability, our study suggested that silviculture should be adapted at different landscape scales. Cover types and age class targets should be based on main preindustrial characteristics at each landscape scale analyzed.
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