En Afrique et précisément en Côte d'Ivoire, le milieu lagunaire représente en général l'exutoire de toute sorte de pollution. Les stations d'épuration installées dans les lagunes urbaines sont le plus souvent défaillantes, rendant ces milieux vulnérables par les eaux usées continentales (industrielles et domestiques) qui s'y déversent sans restriction et sans traitement. En zone rurale, ils se substituent parfois à des latrines et à des décharges à ciel ouvert. La lagune Mondoukou, qui de nos jours, est graduellement considérée comme un centre d'intérêt à la fois pour le tourisme et les sciences appliquées, mérite d'être étudiée dans le but de protéger les populations qui y sont afférentes, d'éventuelles pollutions chimiques. L'objectif de cette étude est de quantifier la pollution saisonnière due aux métaux lourds (Cu, Pb et Zn) dans les sédiments de la lagune Mondoukou. Les sédiments ont été prélevés à l'aide de la benne Van Veen à l'interface eau-sédiment et conservés dans des sachets en plastique afin d'être soumis aux analyses des métaux lourds. Les teneurs en métaux lourds ont été mesurées par spectrométrie d'absorption atomique dans les sédiments prélevés en saison sèche et en saison des crues. Les concentrations moyennes les plus élevées sont celles du plomb (76,6 mg.kg-1), suivies du cuivre (50,8 mg.kg-1) et du zinc (17,5 mg.kg-1). Les concentrations moyennes en cuivre et en plomb sont supérieures à celles des sédiments non pollués. Par contre, les teneurs moyennes en zinc sont inférieures à celles des sédiments non pollués. L'indice de géo-accumulation (Igéo) et le facteur d'enrichissement (FE) ont été utilisés pour déterminer le degré et les origines de la contamination des sédiments. Les valeurs moyennes des Igéo traduisent un milieu très sévèrement pollué en saison de crue et un milieu sévèrement pollué en saison sèche. L'examen minutieux du FE révèle que la source principale de contamination en métaux lourds des sédiments de la lagune Mondoukou est d'origine anthropique sur les deux saisons.
Rainwater pollution in urban areas is a real phenomenon globally, particularly in developing countries. This study aims to trace the origin of polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs) in the Abidjan district's rainwater and to evaluate the health risk to the population. Ten water samples were collected at two sites, during the dry and rainy seasons over a 2-year period. The use of molecular indices and profiles as well as Spearman's correlation matrix revealed that the pyrolytic sources, such as wood combustion as well as road traffic, remain the main sources of these pollutants in the water. The risk assessment revealed a higher risk of skin cancer in children.
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