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Intuitive judgments are common among managers. They rely on intuition to facilitate their managerial decision making, and use it to synthesize information rapidly, economically, and effectively. Intuition contrasts sharply with highly rational decision‐making systems that represent the bases of management education and management practices. Unlike concepts that appear similar, such as instinct, guessing, or insight, intuitive decision making is nonconscious, holistic, quick, and affect‐driven, and also involves emotions. Qualitative interviews and an empirical investigation conducted with more than 300 managers and entrepreneurs at small and medium‐sized organizations in West Africa reveal that intuition is a key resource for managerial decision making. In fact, this effortless, automatic processing of information may be more efficient than the use of deliberate rational processes when making decisions. © 2013 Wiley Periodicals, Inc.

M anagerial practices are a key factor for business development. They are frequently used as an explanatory variable for organisational performance. Studies argue that certain practices of multinationals such as leadership style, organisational decision-making and human resources management (HRM) are shaped by their nationality (Almond, 2011; Pudelko & Harzing, 2007; Zhu, Zhu & Cieri, 2014). Thus, there are many differences between countries and managers of multinationals .

De nombreuses entreprises de petite taille survivent et se développent malgré le caractère limité de leur gestion. Comme toute entreprise, ces Petites Entreprises (PE) doivent leur survie à leur capacité à s’adapter aux changements rapides de l’environnement. Elles passent par différents moyens pour assurer leur maintien et leur développement. En s’appuyant sur la théorie de comportement de Ajzen (1985), cette recherche tente d’expliquer ce phénomène à travers une méthodologie axée sur deux phases : une phase qualitative faite d’entretiens exploratoires et une phase quantitative reposant sur un questionnaire structuré à base d’échelle d’attitude et administré auprès des dirigeants de PE agroalimentaires au Bénin et au Togo.

En raison des nombreux scandales liés aux intoxications alimentaires et à la dégradation de l’environnement, les consommateurs développent de plus en plus un réflexe de contrôle social et adoptent même un comportement de boycott des produits de l’entreprise suspectée. Alors que les réactions habituelles face aux déviations des entreprises sont marquées par des sanctions et rejets, elles se manifestent dans les pays en développement par une préférence des produits contrefaits dont les médicaments de la rue. À travers une recherche de terrain auprès de 362 consommateurs, cette recherche tente d’analyser les déterminants d’une telle tolérance des populations à revenu faible aux médicaments de la rue.