Le rôle directeur du parti communiste, dans la société soviétique, est assuré par la liste qu'il établit des personnes qu'il estime éligibles aux postes de commande. Par ce système, connu sous le nom de “nomenklatura,” le parti nomme, à la tête de tous les secteurs de la vie publique, les individus qui ont sa confiance politique, généralement des communistes euxmêmes. Ainsi le contrôle des activités des organisnies publics se trouve réalisé par le contrôle du personnel qui les dirige, contrôle par le parti et, au sein du parti, par le Secrétariat du parti.Apparaissent sur la liste, les postes les plus importants du pays, postes de commande ou de gestion, que leurs détenteurs soient élus ou désignés; l'accession à des postes de niveau inférieur est soumise à l'examen du parti et doit suivre ses normes. De la sorte, le personnel de cadre, qu'il apparaisse ou non sur la liste, se trouve contrôlé de Moscou par les organismes centraux du parti.Par nature, la liste est un instrument de cooptation; elle en traduit constamment les abus. Elle secrète également le conservatisme et restreint la promotion des jeunes, des femmes et des cadres de nationalité non-russe.Quoique le parti ait récemment réduit l'importance de la liste en confiant une partie de ses pouvoirs de nomination à d'autres organismes, le fait qu'il y ait maintenu les postes-clefs de ces mêmes organismes indique qu'il maintiendra son contrôle sur leur personnel et done sur leurs activités. La liste est une technique extra-légale et semi-secrète par laquelle s'exerce l'hégémonie communiste sur le système politique soviétique; elle ne perdra pas son importance comme instrument de contrôle social aussi longtemps qu'elle demeurera le monopole du parti communiste.
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