COVID-19 and Cutaneous manifestations Dear Editor We found that the article on 'Cutaneous manifestations in COVID-19: a first perspective' is very interesting. 1 Recalcati noted that 20.4% of the patients have cutaneous problem and mentioned that this is the first report on this clinical aspect of COVID-19. The wide spectrum of dermatological problem in patients with COVID-19 is an interesting clinical data. Based on our experiences in Thailand, the second country that COVID-19 occurred, almost all patients have no significant dermatological presentation. In fact, in caring patient with severe illness, skin disorder might not be completely investigated. The role of dermatologist in caring COVID-19 patients might be overlooked. An important question is whether the dermatological problem in COVID-19 has any clinical impact on diagnosis and treatment of disease. Some skin disorders in COVID-19 might result in missed diagnosis. For example, the petechiae rash might result in incorrect diagnosis as dengue.
appropriate diagnosis for our case. The patient's complete response to steroid therapy, which usually causes deterioration in COVID-19 cases, supports our diagnosis. It is important to be aware of the similar clinical manifestations between EGPA and COVID-19.
Introduction
Des manifestations cutanées diverses ont été rapportées au cours de la maladie associée au nouveau coronavirus SARS-CoV-2. Parmi celles-ci, nous rapportons quatre cas d’une éruption vésiculeuse dont les caractéristiques cliniques et histologiques apparaissent à même de constituer une entité autonome.
Matériel et méthodes
Durant le mois d’avril 2020, quatre cas d’éruption vésiculeuse satellite d’une infection au SARS-CoV-2 (prouvée par la positivité d’un frottis nasopharyngien) ont été observés dans notre institution. Tous les patients ont eu une biopsie cutanée, trois, une recherche de coronavirus sur une vésicule.
Résultats
La présentation clinique était univoque : éruption vésiculeuse monomorphe, intéressant constamment le tronc (plus particulièrement le dos), peu ou pas prurigineuse, guérissant en une à trois semaines ; le seul cas où le prurit était sévère et prolongé était compliqué secondairement d’une gale. L’examen histologique montrait dans tous les cas une acantholyse suprabasale avec constitution d’une bulle intraépidermique, ainsi qu’une dyskératose éosinophilique très marquée. Des aspects plus spécifiquement évocateurs d’un effet cytopathogène viral (inclusions nucléaires, cellules bi ou trinucléées) étaient observés une fois. La recherche de SARS-Cov-2 sur les frottis cutanés était négative.
Discussion
Ces quatre observations étaient remarquablement homogènes sur le plan clinique aussi bien qu’histologique. Ainsi, le tableau anatomoclinique réalisé apparaissait à même de constituer une entité originale n’ayant que peu à voir avec d’autres éruptions virales, notamment une varicelle dont la clinique et l’histologie sont nettement différentes. La dermatose acantholytique transitoire de Grover s’en rapproche par certains points, mais en diffère par d’autres (contexte, importance de la dyskératose, aspects viraux). Pour désigner cette entité, plutôt que le terme initialement utilisé dans la littérature d’éruption “varicelle-like”, nous suggérons l’intitulé “éruption acantholytique associée à la COVID-19”. Sur le plan physiopathologique, le récepteur ACE2 du SARS-CoV-2 a été identifié à la surface des cellules basales épidermiques, suggérant un possible effet pathogène particulier à ce niveau. Malgré la négativité de la recherche de virus sur les lésions, peut-être en fait liée à des insuffisances techniques, l’observation occasionnelle d’un effet cytopathogène suggère une certaine contagiosité, incitant à maintenir des mesures d’isolement en cas de lésions de ce type.
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