Background Women make up 5% of the European prison population on average. Almost invisible in prison and health research, and suffering the stigma associated with female offending, incarcerated women are often forgotten, and their specific healthcare needs remain much ignored. Combining face-to-face survey interviews and medical chart data, we aim to assess the health status, healthcare needs, and access to preventive medicine of women incarcerated in Switzerland. Results Sixty incarcerated adult women participated in a cross-sectional study to assess their life and incarceration histories, physical and mental health problems, medication, and use of medical services. Eligibility criteria were (a) an incarceration of at least four weeks and (b) the ability to provide written informed consent. Exclusion criteria were psychiatric instability and insufficient language competence. Women’s average age was 34.3 years old (SD = 9.8); 45.0% of them were born in Switzerland, 33.3% in Europe and 15.0% on the African continent. Overall, 61.7% of women self-reported physical or mental health problems and 13.3% indicated they were once diagnosed with a sexually transmitted infection. Further, 78.3% of women were active cigarette smokers; more than one in three women reported alcohol use problems and almost one in two women had used at least one illicit drug in the year before incarceration. Depression and perceived stress scores were above clinical cut-off points for more than half of interviewed women. When asked how they rated their health, 68.3% of women felt it had worsened since incarceration. All but four women had accessed prison medical services; however, our study does not indicate whether women’s use of healthcare was indeed adequate to their needs. Conclusions This study demonstrated incarcerated women’s poor health and health-risk behaviours. Structural changes and gender-responsive health promotion interventions have the potential to improve the health of incarcerated women and help them return to the community in better health.
Les personnes incarcérées présentent plus de problèmes de santé mentale que la population générale. L’environnement carcéral en soi peut provoquer des troubles mentaux et un haut niveau de stress mais, pour beaucoup de détenus, les troubles mentaux étaient préexistants à l’incarcération. Actuellement, les soins dispensés dans les prisons sont au centre d’enjeux sociopolitiques importants, ils représentent une opportunité d’améliorer la santé mentale des personnes incarcérées. Le but de cette étude est de constater la santé mentale des personnes incarcérées ainsi que leur perception du stress et d’explorer les relations entre leur santé mentale, leur perception du stress et leurs caractéristiques sociodémographiques. Cette étude descriptive exploratoire a inclus 40 personnes incarcérées en détention avant jugement dans une prison préventive de Suisse selon une méthode d’échantillonnage non probabiliste par convenance. Les trois instruments utilisés afin de collecter les données sont l’échelle HoNOS-Secure-F, l’échelle du stress perçu et un questionnaire sociodémographique. Les résultats montrent que les domaines obtenant les scores les plus élevés au niveau de la santé mentale concernent les problèmes sociaux et les troubles du comportement. Les détenus présentant la plus mauvaise santé mentale sont incarcérés pour des délits relatifs aux mœurs. Les détenus souffrant d’antécédents psychiatriques présentent plus de problèmes sociaux durant leur détention. Les détenus souffrant de troubles liés à la consommation de substances ainsi que de troubles cognitifs ont la fréquence la plus élevée d’incarcérations. Dans cette étude, la santé mentale est associée de manière statistiquement significative avec le stress perçu. Les résultats de cette étude, discutés d’après le modèle conceptuel pour la promotion de la santé mentale et la prévention des troubles mentaux permettent de constater que les personnes incarcérées présentent un cumul de facteurs de risque pour la santé mentale, alors que les facteurs protecteurs de la santé mentale sont peu présents en milieu carcéral.
Maladie mentale et équilibre précaire, conditions de détention, réalisation du projet de soin, appréhension du placement en foyer, stigmatisation : ces facettes singulières s’expriment simultanément dans la prise en soin des patients Suisses détenus sous mesure pénale à des fins de placement institutionnel. Le malade psychique incarcéré sous article 59 du Code pénal suisse (20 % des détenus) voit sa peine suspendue au profit d’une incarcération dont la fin dépend, entre autres, de l’évolution du malade sur les critères de reconnaissance de la maladie et ceux de la dangerosité liée à la pathologie. Cette activité naissante (2012) s’adresse en premier lieu aux patients les plus démunis face aux changements (psychose, retard mental), le trouble psychique induisant souvent des mises en échec du patient face aux attentes de l’univers carcéral, incontournable pour accéder à la sortie. Cet accompagnement se veut lier des univers séparés par les murs, les prisons, les hôpitaux psychiatriques et les foyers et accompagner le détenu psychique à retrouver sa place dans la société. En s’appuyant notamment sur le concept de transition décrit par Meleis, et sur la gestion de situations complexes par la méthode de case management, cette liaison accompagne autant les soignants prenant en soin que les patients écroués soumis à cette complexité. Cette activité se trouve à la croisée du monde pénal et psychiatrique, soumis aux enjeux sociétaux actuels et majeurs en Suisse, la place du patient-détenu est un questionnement perpétuel pour eux comme pour nous, soignants. L’équipe actuelle se compose d’un infirmier case-manager de liaison et d’un psychiatre responsable du secteur psychiatrique dans une prison de haute sécurité ; l’activité se porte sur une mise en sens du parcours et du vécu auprès des patients, de coordination pour la cohérence des soins d’un milieu à l’autre.
Introdução: A assistência ao planejamento familiar no âmbito da atenção primária compreende um importante conjunto de ações capazes de garantir o direito à saúde reprodutiva aos usuários do Sistema Único de Saúde brasileiro. Entretanto vários obstáculos impedem sua implementação plena, fazendo com que muitos usuários não tenham acesso a esse serviço. Objetivo: Analisar o papel do planejamento familiar na construção da parentalidade sob a ótica de usuários de serviços de atenção primária à saúde em Fortaleza (CE). Métodos: Estudo transversal de métodos mistos, com triangulação concomitante de dados, de acordo com Creswell e Clack. Para a fase quantitativa, selecionaram-se 60 pessoas em exercício da parentalidade para responder a um questionário estruturado, das quais 12 participaram da fase qualitativa através de entrevistas semiestruturadas. Resultados: Em relação às respostas ao questionário, a maioria dos participantes teve o primeiro filho entre 17 e 20 anos, atualmente possui dois filhos e permanece com a mesma parceria da época do primogênito. As entrevistas evidenciaram o desconhecimento sobre o planejamento familiar, atribuído a escassez da assistência, falta de acolhimento pelos profissionais de saúde, ineficiência de políticas e desinteresse da população. A triangulação de métodos evidenciou complementação e corroboração entre os dados quantitativos e qualitativos. A integração de dados permitiu observar um apelo à corresponsabilidade da população em relação ao planejamento familiar, além da necessidade de mais treinamento e sensibilização dos profissionais de saúde quanto ao tema. Conclusões: É necessário avançar na abordagem do planejamento familiar no contexto da atenção primária à saúde para que este possa se tornar de fato um espaço de cuidado, troca e desenvolvimento da parentalidade efetiva e afetiva.
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