Large organizational projects must integrate the specific and dispersed knowledge of many individuals and groups to succeed. Thus, frequent exchanges between the project team and the organization's members are required. In this context, understanding of the knowledge integration process during cross-functional projects can be enhanced through the conceptual framework of social capital. A qualitative investigation of a French small and medium-size enterprise conceptualizes knowledge integration as a three-phase model: collection, interpretation, and assimilation. The case shows that the integration process is cyclical with overlaps and inter-dependencies among the phases. This study leads to refinement of the social capital role in knowledge integration and reveals the dynamics of internal and external facets of social capital. That is, internal and external social capital play differentiated roles depending on the three phases of the knowledge integration process. Finally, the study reveals the co-evolution of social capital and knowledge integration as a resulting longterm effect.
Web 2.0 tools are more and more prevalent in organizational life, and this chapter identifies their multiple influences on knowledge sharing practices, as well as the main challenges of the social turn in knowledge sharing. Indeed, it is argued that social capital, a key concept from social sciences that recognizes the benefits practice derived from connections between people, also plays a role in the context of renewed knowledge sharing practices (i.e. based on Web 2.0 technologies). Therefore, this chapter provides an analysis of the influence of social capital in leveraging knowledge sharing in a Web 2.0 context. Finally, using secondary data, this research details a specific case to illustrate how employees can benefit from new forms of knowledge sharing that rely on interactive tools and their social capital.
Les projets de refonte de système d’information induisent de multiples échanges entre acteurs. Ces échanges constituent une occasion d’intégration des connaissances, entendue comme l’articulation des connaissances existantes et la création de nouvelles connaissances organisationnelles partagées. Cette recherche s’interroge sur les modalités d’un tel processus d’intégration des connaissances et sur l’influence du capital social de l’équipe projet sur son déroulement. Deux études de cas exploratoires portant sur des projets ERP sont menées dans des PME en s’appuyant sur une méthode qualitative de collecte et d’analyse des données. Les résultats montrent, tout d’abord, que le processus d’intégration des connaissances comporte trois phases imbriquées (Collecte, Interprétation et Assimilation) au sein desquelles les intégrateurs interfaces jouent un rôle important. Les résultats confirment également l’influence conjointe des dimensions structurelle, relationnelle et cognitive du capital social sur les différentes phases de l’intégration des connaissances. Enfin, le rôle différencié joué par les facettes externe et interne du capital social de l’équipe projet est mis en évidence. Dans le contexte d’une banalisation des ERP et de leur adoption croissante par les PME, cette recherche souligne l’importance de la démarche adoptée par l’équipe projet, en y incluant une dimension novatrice de gestion des connaissances interne au déroulement du projet.
La recherche dans le champ de l'apprentissage organisationnel s'est structurée ces dernières années autour de trois perspectives : cognitive, sociale et comportementale. Si ces perspectives permettent une meilleure cumulativité des connaissances, elles limitent néanmoins notre capacité à obtenir une compréhension claire des micro-processus par lesquels les organisations réussissent à apprendre à apprendre, c'est-à-dire à construire des routines d'apprentissage. L'objectif de l'article est de comprendre les processus d'émergence de routines d'apprentissage dans des groupes de travail en proposant une approche intégrative des trois perspectives de l'apprentissage organisationnel. L'article reprend la conceptualisation des routines proposée par Feldman et Pentland et étudie la manière dont les activités (perspective comportementale), les structures formelles (perspective cognitive) et les relations de pouvoir (perspective sociale) influencent l'émergence des routines d'apprentissage. La méthodologie qualitative utilisée consiste à contraster deux études de cas longitudinales au sein de groupes engagés dans des activités de création de connaissances sur l'environnement concurrentiel (cas TELCIS) et sur l'implantation d'un système d'information intégré (cas PROBANK). Les deux cas sont considérés de manière complémentaire et permettent d'élaborer une proposition de modèle intégratif original. Les résultats montrent que l'émergence des routines d'apprentissage est bien influencée par les trois types de facteurs et nous suggérons en conclusion que cette influence est indirecte : ce sont les interactions dynamiques entre ces facteurs qui importent, plutôt que les facteurs pris isolément. Les résultats montrent également l'importance des jeux de pouvoir autour des outils fournis par les structures formelles (objets frontières) ou par les activités individuelles (instanciations d'objets épistémiques). De manière pratique, l'article souligne la double importance des managers et des chefs de projet dans les processus d'émergence des routines : en tant que fournisseurs d'outils et en tant que vecteur de relations verticales de pouvoir. D'un point de vue théorique, l'article contribue à enrichir le practice turn et le material turn dans la recherche en gestion, notamment dans les contextes de management des systèmes d'information.
Résumé Si les pratiques de gestion des connaissances se multiplient dans les entreprises, il n’en reste pas moins que les résultats attendus ne sont pas toujours atteints. Cet article pose la question des dispositifs de gestion des connaissances appropriés en contexte projet et en souligne les principaux enjeux. Une étude de cas longitudinale menée lors d’un projet de refonte du système d’information d’une banque amène des éléments de réponse à ces questions. Elle permet notamment de mettre en évidence que les dispositifs de gestion des connaissances en contexte projet, loin d’être uniformes, reposent sur des modalités à la fois techniques et sociales qui évoluent selon le degré de codifiabilité et de dispersion des connaissances. Ces modalités sont elles-mêmes évolutives en fonction des différentes phases du projet. Enfin, ce mode de gestion dual des connaissances est aussi fortement contraint par la temporalité qui caractérise le projet.
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