Introduction : le toucher et le massage simple font partie des interventions non pharmacologiques de première intention dans la prise en charge globale des soins aux personnes âgées démentes (PAD). Contexte : ces gestes ont des effets favorables aussi bien sur le niveau d’anxiété et d’estime de soi des PAD que sur la qualité de la relation. Ils sont néanmoins pratiqués de manière très inégale par les soignants alors que cette population requiert de nombreux soins corporels. Objectifs : cette étude analyse les représentations des PAD qu’ont les soignants ainsi que leurs perceptions des pratiques du toucher. La recherche met en outre en lumière leurs manières de faire face aux difficultés rencontrées. Méthode : l’étude se base sur une analyse qualitative de 31 entretiens semi-directifs réalisés avec des soignants (17 infirmières, 14 aides-soignantes) travaillant principalement auprès de PAD. Résultats : les résultats indiquent que le toucher – bien qu’encapsulé dans toutes les activités de soins corporels – n’est pas considéré comme un soin en soi. Le toucher apparaît comme naturel et allant de soi, ne nécessitant ni explication ni formation particulière. D’une part, les représentations que les soignants ont des PAD s’imbriquent avec celles de leurs rôles et compétences professionnelles et modifient leur type de toucher et leurs intentions quand ils touchent. D’autre part, les émotions générées par le travail « sale » et l’agressivité des PAD rendent le toucher difficile. Discussion : le point de vue des soignants est essentiellement autoréférencé et le toucher n’apparaît pas comme un révélateur de normes institutionnelles. Le financement de la recherche 1 a été assuré par le programme DO REsearch (DORE), du Fonds National Suisse pour la recherche scientifique.
En utilisant à la fois des dossiers de soins, des rapports infirmiers et en interviewant des clients, les auteurs ont dressé un état des lieux de la gestion de la douleur par les équipes infirmières dans 9 services de soins généraux d’un centre hospitalier universitaire, à l’aide d’une analyse descriptive et inférentielle. Le triple éclairage sur les mêmes situations révèle un langage trop vague et un manque de systématisme dans la transmission et l’évaluation de la douleur. De plus, la place et l’importance prises par les actes médicaux délégués lors de ces transmissions, occultent considérablement le rôle des soins infirmiers autonomes. Les auteurs proposent un cadre simple pour la transmission de la douleur susceptible d’en améliorer la gestion.
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