Con un corpus de novelas, cuentos y crónicas publicados, en gran parte, entre 2010 y 2016, y cuyos cimientos se trazan desde un México brutal y bárbaro, en Vidas de sangre se tratará de entender cómo son narrados los antecedentes y los efectos de la violencia vigente sobre la vida cotidiana de las mujeres; de estudiar lo que dicen estos textos a propósito de la sociedad mexicana y de las relaciones de género entre los individuos; de observar cómo expresan e interpretan la permanencia y la intensificación de los “modelos” de lo femenino; y también de destacar cómo revelan que la violencia vivida y sus múltiples perfiles perturban, desplazan lo que se esperaría, en la práctica normativa, de lo femenino. Por eso, nos parece atinado identificar, describir y examinar varias representaciones de mujeres en la violencia del México ultracontemporáneo a través de las literaturas policíacas, y más precisamente con el apoyo de una producción que llamaremos “relatos del crimen”, los cuales van de la ficción a la investigación periodística.
Les peintures de l’artiste mexicain Gustavo Monroy immortalisent des corpore vili, toutes ces « chairs » qui, dans un contexte de primauté économique et géopolitique sur la vie humaine, « ne coûtent rien », et notamment celles de la « guerre » entreprise depuis 2007 par les autorités du Mexique contre le crime dit organisé ; des victimes que la parole politique déserte et abandonne souvent. Dans son tableau La última Cena mexicana (2010), Monroy transporte un épisode fondamental des Évangiles – celui où Jésus accompagné de ses douze apôtres institue l’Eucharistie – vers une « s-cène » que l’on pourrait qualifier d’improbable, une « s-cène » qui, au lieu de célébrer le sacrement contenant le corps, le sang et la divinité du Christ, s’effondre dans le festin cadavéreux de treize décapitations, pratique de terreur employée, entre autres, par certains cartels mexicains. Nous nous proposons d’observer comment, dans un contexte d’atonie de la mémoire nationale sur les persécutés et tués de l’écosystème prédateur qu’est aujourd’hui le Mexique, Gustavo Monroy, désemparé par un discours officiel qui ne pleure plus ses martyrs, tente « d’ar(t)chiver », depuis la collection sacrée de la peinture religieuse, la victime profane destituée de son statut d’être humain, afin de l’identifier, la resingulariser et la réhumaniser.
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