Conjedure vraifemblable fur la composi¬ tion intérieure du Crifiald'Ifiance ,f3 de quelle figure font fes particulesp.gr. Preuves pour confirmer cette conjedure, p. 94. Calculs qui ont eflè fuppofez dans ce Chapitre. p. 95. Cha p. VL Des Figures des corps dia* phanes qui fervent à la Réfraction & à la Réflexion. CD egle generale 3 ai/éepour trouver ces *-\ Figures♦ ^ />♦ 102. Invention des Ovales de Mr, des Cartes pour la Di optri que p. 10% Comment il a pu trouver ces Ligr.es. p. 1 io» Maniéré de trouver la furfâce d'un verre, pour la refradion parfaite , lors que l'autrefrface efl donnée. p. 113. Remarque fur ce qui arrive aux rayon$ dans la refr ad ion d'une fur face fpherique• p. 118. Remarque fur laligne cowbe qui fe forme dans la refiexion d'un miroir concave fphenque. p. 1*3. vant l'opinion contraire tout eftoit incomprehenfible. Car il l m'a tousjours femblé ,8c à beaucoup d'autres avec moy, que ; mefme Mr.Des Cartes, qui a eu pour but de traitrer intelligible-» ment 1 DE LA LUMIERE. Chap. I. 7 ment de tous les fujets de Phyfique, 6c qui affurément y a beau¬ coup mieux reuffi que perfonne devant luy, n'a rien dit qui ne foit plein de difficulté?. ,ou mefme inconcevable , en ce qui eft delaLitmiere 6c de fes propriétés. Mais ce que je n'employois que comme une hypothefe,a receu depuis peu grande apparence d'une vérité confiante, par l'ingenieufe demonftration deM£. Romer que je vay rap¬ porter icy, en attendant qu'il donne luy mefme tout ce qui doit fervir à la confirmer. Elle eft fondée de mefme que la preceden¬ te fur des obfervations celeftes, 6c prouve non feulement que la lumière employé du temps à fonpaffage, mais auffi fait voir combien elle employé de temps, 6c que fa viteffe eft encore pour le moins fix fois plus grande que celle que je viens de dire. Il fe fert pour cela des Eclipfes que fouffrent les petites Planètes qui tour¬ nent autour de Jupiter , 6c qui entrent fouvent dans fon ombre * 6c voicy quel eft fon raifonnement. Soit a le foleil, b c d e l'orbe annuel de la Terre, f Ju¬ piter , g k l'orbite du plus proche de fes Satellites, car c'eft cetuy cy qui eft plus propre à cette recherche qu'aucun des trois autres, à caufe de la viteffe de fa ré¬ volution. Que g foit ce Satellite entrant dans l'ombre de Jupiter , h le mefme fortant de l'ombre. Suppofé donc que la Terre eftant en b, quelque temps devant la derniere qua¬ drature,Fon ait veu fortir leditSatellite de l'ombre* il faudroit,fi la Terre demeuroit en ce mefme lieu, qu'âpres 4*2 heures 6c Premièrement donc quand la matière etherée ne penetreroit aucu~>