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Les images sont très présentes dans la géographie scolaire. Dans le quotidien de la classe, lorsque des enseignants mobilisent des images, qu’enseignent les uns et qu’apprennent les autres ? L’analyse de pratiques réelles d’enseignants en géographie, et d’enquêtes réalisées auprès d’élèves dans le premier et le second degrés montrent que les uns et les autres, fortement imprégnés du «modèle disciplinaire » ont un usage quasi rituel des images. Une contradiction apparaît, entre les logiques de la discipline scolaire et le développement chez les élèves d’un esprit critique qui nécessite une interrogation des savoirs et de leurs conditions d’élaboration. Posture qui est pourtant considérée comme nécessaire à une éducation à la citoyenneté.

Maître en conférences en sciences de l'éducation-AEP, IUFM de Champagne-Ardenne Résumé : Un vif intérêt est manifesté à l'égard du modèle du professionnel réflexif pour la formation initiale des enseignants et se traduit pas la mise en oeuvre de dispositifs de formation considérés comme favorisant l'apprentissage de dispositions réflexives. Dans cet article nous nous intéressons particulièrement à deux d'entre eux : le mémoire professionnel et les groupes d'accompagnement à l'analyse de pratiques. S'ils se justifient par leurs fondements conceptuels, leurs effets sont loin d'être systématiques et mériteraient d'être mieux étudiés. C'est ce que nous montrons dans un premier temps. Puis nous tentons d'aborder la notion de réflexivité avec un regard plus critique, soulignant notamment sa dimension socio-politique. Ceci nous conduit à plaider en faveur d'une articulation entre analyse didactique et analyse socio-psychologique pour l'étude des situations de formation professionnelle.

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