We revisit resource curse theory by providing empirical evidence for the effects of natural resource on the subjective wellbeing. Using cross-sectional model based on a global sample of 149 countries, we highlight that resources rents tend to reduce happiness but this effect differs according to (i) the political system and the level of development, (ii) the types and the measures of natural resources and (iii) the scale of happiness. Specifically, the negative effect of natural resources on happiness tends to be amplified in developing and weak democracy countries. Furthermore, the disaggregation of natural resource rents show that while oil rents and natural gas rent have a significant negative effect, forest, coal and mineral rents do not. However, after using the quantile regression approach, we find that these effects vary at different intervals throughout the happiness distribution.
Résumé
L'objectif de cet article est d'évaluer, à la lumière de la théorie endogène des zones monétaires optimales, l'effet potentiel de la monnaie unique sur le commerce bilatéral dans deux Communautés Économiques Régionales africaines (la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale et de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest). L'évaluation est faite à partir d'un modèle de gravité augmenté, estimé selon la méthode du Pseudo‐Maximum de Vraisemblance. Au terme des analyses, nous parvenons au principal résultat selon lequel l'effet potentiel de la monnaie unique sur le commerce bilatéral est positif et significatif, mais il diffère selon les Communautés, à cause des caractéristiques des pays membres. Ce résultat invite les responsables politiques des Communautés Économiques Régionales africaines à accélérer les étapes du calendrier d'Abuja, dans l'optique de mettre sur pied une monnaie unique africaine dans un délai raisonnable.
L’objectif de cet article est d’évaluer et d’analyser le potentiel commercial des pays de la CEMAC selon l’approche de l’intégration économique par le marché. Pour y parvenir, nous adoptons une démarche en plusieurs étapes. Après une analyse des faits stylisés, un modèle de gravité est appliqué et estimé selon plusieurs variantes pour évaluer les déterminants des échanges commerciaux. Les résultats obtenus sont ensuite utilisés pour le calcul du potentiel commercial communautaire. Nous parvenons aux principaux résultats suivants : (i) les faits stylisés montrent que les pays de la CEMAC sont faiblement intégrés commercialement, extravertis et hétérogènes; (ii) les coefficients des variables traditionnelles du modèle de gravité sont globalement de signes attendus; (iii) le faible niveau de revenu par habitant et surtout la faible diversification productive réduisent fortement le potentiel commercial dans la sous-région; (iv) des épisodes de création d’échanges, quoiqu’à un niveau faible, apparaissent, notamment dans les flux bilatéraux du Cameroun avec les autres États membres.This paper aims to evaluate and analyze trade potential of Monetary and Economic Community of Central Africa’s countries (MECCA) in the light of market integration theory. Gradually, we analyze stylized facts of member’s countries trade and estimate an augmented gravity model to evaluate the bilateral trade patterns in the subregion. The results obtained are used to compute the trade potential index in the community. The study found four major results: (i) the stylized facts show heterogeneity and a low level of integration in the subregion; (ii) the coefficients of the traditional variables of the gravity model globally keep their theoretical signs; (iii) the poor level of GDP per capita and the lack of diversification of productive structures are the main factors reducing trade potential in the sub-region; (iv) even though weak, there is some trade creation episodes, notably in the bilateral flows of Cameroon and others member’s countries
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