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L’endométriose est une maladie gynécologique évolutive et chronique, caractérisée par la présence de tissu endométrial hors de la cavité utérine, pouvant coloniser et se développer sur les organes avoisinants. La maladie engendre de véritables remaniements psychologiques, nous incitant à interroger l’influence du soutien social et des stratégies de coping sur le niveau de qualité de vie des patientes. Un échantillon de 550 femmes de 18 à 54 ans diagnostiquées ont répondu à des questionnaires évaluant le soutien social (SSQ-6), les stratégies d’ajustements (WCC-R) leur niveau de qualité de vie (MOS SF-36), les données sociodémographiques et biomédicales. Nos analyses montrent que le soutien social et les stratégies de coping centrées sur le problème sont corrélés positivement avec le niveau de qualité de vie. Les analyses de régression montrent également que ces variables sont des déterminants d’une qualité de vie optimale. Ces résultats appuient l’idée que l’évaluation subjective du soutien social perçu ainsi que certaines stratégies d’ajustement ont des répercussions sur le niveau de qualité de vie des femmes atteintes d’endométriose.