Résumé.Les injections répétées d'acétate de corticostérone, hormone physiologique du Rat. à des rats porteurs de Strongyloides ratti, s'opposent au déparasitage qui normalement a lieu spontanément.La sécrétion provoquée de cette hormone, en imprégnant l'organisme par le facteur corticotrope administré sous forme de tetracosactide-zinc, aboutit au même résultat.Pendant tous ces traitements, il s'établit une hypercorticostéronémie importante. L'arrêt des injections est rapidement suivi du rejet des vers et d'un retour de la corticostéronémie à la normale.Les relations entre la corticostéronémie et le parasitisme sont analysées et l'on aboutit à la conclusion que le parasite déclenche une réaction aspécifique hypocorticostéronémiante qui, par ses répercussions aspécifiques et spécifiques, participe au phénomène de la self-cure.
Summary.Role of hypocorticosteronemy in the self cure mechanism in rats with Strongy loides ratti parasites.Repeated injections of corticosterone acetate, physiological hormone of the Rat, in rats carrying Strongyloides ratti, oppose the deparasiting which normally takes place spon taneously.The secretion induced by this hormone by impregnating the organism through the corticotropic factor administered in the form of tetracosactide-zinc, achieves the same result.During all these treatments, an important hypercorticosteronemy is established. Stopping the injections is quickly followed by the worms being rejected and the corticosteronemy returning to normal.
L'ovariectomie pratiquée chez des souris impubères ou adul tes ne semble pas affecter leur réceptivité à Hymenolepis nana ; qu'elles soient castrées ou non elles s'infestent avec une fréquence identique et le nombre de vers qu'elles hébergent est du même ordre. Les conditions expérimentales écartent l'intervention des phénomènes immunologiques correspondant à une infestation non contrôlée.
La Réserpine, injectée par voie sous-cutanée à la dose moyenne de 0,800 mg/kg/jour, à des rats expérimentalement infestés par Strongyloides ratti maintient leur parasitisme à un niveau très élevé et empêche la self-cure qui marque l'évolution normale de cette parasitose. Cet alcaloïde s'oppose donc aux mécanismes qui aboutissent à l'expulsion des vers. A l'opposé de l'hypocorticostéronémie qui caractérise l'état des rats porteurs de Strongyloides ratti, la Réserpine provoque chez ceux-ci une hypercorticostéronémie. L'hypercorticostéronémie produite en réponse aux injections de Réserpine est moins importante chez les rongeurs porteurs de Strongles que chez ceux qui en sont indemnes. Cette différence s'observe aussi bien lorsque le traitement est poursuivi 10 jours, que lorsqu'il est limité à deux injections localisées à la phase d'hypocorticostéronémie para sitaire. Cette action hypercorticostéronémiante s'apparenterait à un mécanisme neuromodé rateur par lequel la Réserpine déprimerait les voies inhibitrices qui contrôlent la sécrétion du Cortico-releasing-factor par l'hypothalamus. Le freinage thérapeutique des facteurs inhibiteurs s'opposerait ainsi à leur stimulation déclenchée par le parasite d'où la différence entre les intensités réactionnelles des rats normaux et des rats parasités. Cette hypothèse rejoint celle à laquelle conduit l'exploration fonctionnelle de l'axe hypothalamo-hypophysocorticosurrénal.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.