Many multi- and bilateral agencies have integrated the promotion of information and communication technologies in Africa into their programmes. Along with African NGOs, they strongly advocate the use of ICTs by government offices, private enterprises, schools and the public. In general, groups and actors involved in such efforts share a set of dispositions and worldviews which are highly ‘modernist’ and technocentrist and characterized by a propensity to view and act in favour of exogenous ‘technological’ solutions to development problems. One of the main characteristics of this rhetoric is that it accords no importance to existing social conditions, assuming that equipping people with computers will suffice to leapfrog them into the technological world of economic opportunities. This article critically reviews the main ideas presented by the proponents of this position in Africa and shows why there is a need for a more cautious approach to the question, without rejecting the promises of ICTs.
Gado Alzouma est maître de conférences à l'Université Américaine du Nigéria. Il est titulaire d'un Ph.D. en anthropologie et d'un DEA en Sciences, Techniques et Société. Avant de rejoindre l'UAN, il a enseigné pendant 12 ans à l'Université Abdou Moumouni de Niamey, au Niger. Il a également occupé le poste de coordinateur, Evaluation et Systèmes d'Apprentissage du Programme « Communautés Africaines et Société de l'Information » (Acacia) à Dakar, au Sénégal pour le compte du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI, Ottawa, Canada). Il a aussi enseigné à la Southern Illinois University de Carbondale aux Etats-Unis et y a travaillé en tant que chercheur associé (research fellow) au Global Media Research Center. Ses travaux portent sur les technologies de l'information et de la communication pour le développement ainsi que sur les questions liées à la globalisation et aux identités. Résumé Au cours de ces dernières années, l'usage du téléphone mobile, de l'ordinateur et d'Internet, a connu un développement sans précédent en Afrique. La rapidité avec laquelle les Africains ont adopté ces technologies et leur prolifération sur le continent ont suscité une vaste littérature et un courant d'idées qui présentent comme une évidence l'entrée de l'Afrique dans le « village planétaire » et les TIC comme un moyen de sortir le continent de la marginalisation et de la pauvreté. Les défenseurs de ce point de vue mettent presque toujours en avant un certain nombre de « transformations sociales et économiques » qu'aurait entraînées l'usage des TIC. Sur la base d'une revue de la littérature, de statistiques et d'entretiens, cet article se propose d'évaluer le caractère « transformationnel » des TIC en Afrique. Il souligne les limites des changements observés et soutient que, pour l'essentiel, les Africains sont demeurés les récepteurs et consommateurs passifs de productions et d'innovations technologiques faites ailleurs.
While many scholars have studied the ways in which the Internet and online social networks are shaping contemporary religious practices and how new information and communication technologies are supporting networked forms of religious activism, only a few have analyzed the relationships between religion and the use of the mobile phone in African countries.
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