Abstract.Increased regulation of political ethics has not produced a growing satisfaction with the conduct of politics or the behaviour of politicians. We examine the proposition that regulation produces a convergence of attitudes and expectations between politicians and the public in the realm of political ethics. A distinction is drawn between political ethics conceived as a policy issue and as a process issue. Two models based on that distinction are derived and examined in the context of data drawn from Canada. We observe differences between politicians and the public on critical dimensions, differences that overpower partisan positions. Our conclusions support, with some reservations, the “worlds apart” model and caution against an overinvestment in ethics regulation as a means of restoring public faith in the political process.Résumé.Les citoyens ne sont pas plus satisfaits du processus politique ni du comportement des politiciens depuis que l'éthique politique est plus réglementée. Nous étudions la prémisse selon laquelle la réglementation produit, en ce qui a trait à l'éthique politique, une convergence des attitudes et des attentes entre les politiciens et l'électorat. Deux conceptions distinctes de l'éthique politique émergent de notre propos: celle qui renvoie aux politiques en tant que telles et celle qui renvoie au processus politique. Sur la base de cette distinction, nous dérivons ainsi deux modèles et les examinons dans le contexte de données recueillies au Canada. Nous observons entre les politiciens et l'électorat certaines différences dans des domaines essentiels et ces différences transcendent les lignes partisanes. Nos conclusions soutiennent, avec quelques réserves, le modèle des “mondes à part” et mettent en garde contre une surenchère de la réglementation de l'éthique pour restaurer la confiance de l'électorat envers le processus politique.
Cet article examine si les provinces deviennent de plus en plus semblables en termes de leurs dépenses totales et du niveau des dépenses allouées à certains domaines. En utilisant diverses mesures des dépenses, nous traçons brièvement la tendance des dépenses provinciales entre 1971 et 1994. A l'aide de mesures de dispersion, nous démontrons qu'il y a un mouvement persistant vers des priorités et des niveaux de dépenses semblables dans certains secteurs alors que des tendances divergentes ou indéterminées ont été identifiées dans d'autres secteurs. Il est important de noter que certaines provinces représentent des données extrêmes ou influentes et peuvent donc affecter significativement le degrée de convergence observé. De plus, la période de vingt-quatre ans n'est pas constituée que d'une tendance unique. Certaines provinces renversent leur tendance initiale vers la convergence et deviennent de plus en plus différentes des autres. Nous suggérons certaines explications à ces phénomènes, incluant le rôle des relations entre le fédéral et les provinces de même que l'impact des changements dans les conditions économiques. This article examines the question of whether the provinces are becoming increasingly similar in their total spending and in the level of spending devoted to particular functional areas. Using various measures of spending, we begin by briefly tracing the pattern of provincial spending between 1971 and 1994. We then show, using Dispersion Indexes, that in some areas there has been a persistent movement toward similar levels of spending and similar spending priorities, while in other areas a divergent or indeterminate pattern has been established. Of some importance is the fact that particular provinces are outliers or influential cases and as such have the capacity to influence significantly the degree of convergence observed. In addition, the 24-year period is not one unbroken pattern. In some cases the provinces reverse their initial convergent direction and become increasingly different from one another. We suggest some reasons for these patterns, including the role of federal-provincial fiscal relations and the impact of changing economic conditions.
There has developed in Canada a well‐established literature on bureaucratic elites at the federal level. There has not, however, been a systematic study of bureaucratic elites at the provincial level. While individual scholars have studied particular provincial governments, there have been few studies that covered more than one province. This paper, which analyses a census of assistant deputy ministers and deputy ministers in every Canadian province between 1988 and 1996, considers the mobility of these top two levels of the senior public service. The findings indicate that there has only been a slight decline in the number of senior public servants as governments have downsized. The findings also show that, unlike at the federal level, there is limited mobility among these senior public servants, with roughly one‐third of them changing each year. In some provinces, mobility levels increase slightly in the year after an election. Levels of mobility and changes in the number of senior public servants also vary across provinces, but there is no pattern based on the size of the province. Finally, there are important differences in the mobility depending on the type of department. In particular, in departments where there is a core knowledge or skill, mobility levels are much lower than in departments that lack such a core. These findings throw some light on the difficulties provinces may have in solving some of their more intractable policy problems. Sommaire: Il existe au Canada une bibliographie solidement implantée concernant les elites bureaucratiques au niveau fédéral. Il n'y a pas eu, par contre, d'étude systématique concernant les élites bureaucratiques au palier provincial. Des chercheurs ont analysé un gouvemement provincial à la fois mais peu d'études ont examiné plus d'une province à la fois. Dans cet article, qui analyse un recensement de sous‐ministres adjoints et de sous‐ministres dans chaque province du Canada entre 1988 et 1996, nous examinons la mobilité des ces deux niveaux supérieurs du fonctionnariat. Face aux réductions d'effectifs gouvernementaux, le déclin du nombre de hauts fonctionnaires semble avoir été léger. On constate aussi que, à l'encontre du palier fédéral, il y a une mobilité limitée chez ces derniers, environ un tiers changeant chaque année. Dans certaines provinces, le taux de mobilité augmente légèrement l'année qui suit une élection. Les taux de mobilité et l'évolution du nombre de hauts fonctionnaires varient aussi d'une province à l'autre, mais la taille de la province ne semble pas être un facteur déterminant. Enfin, il y a des écarts de mobilité importants selon le type de ministère. Notamment, les ministères exigeant des connaissances ou des aptitudes particulières ont des taux de mobilité très inférieurs à ceux des autres. Ces constatations mettent en relief les difficultés auxquelles peuvent se heurter les provinces lorsqu'elles essaient de régler certains de leurs problèmes les plus ardus en matière de politiques.
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