Minerals extraction is related to complex sustainable-development issues that are subject to international and local controversies. Debates and decisions need to be based on objective and comparative elements. Defining strong indicators for assessing impacts and performances of mining sites thus appears necessary to inform and support the decision-making process for stakeholders. In recent years, many indicator sets have been developed on an international level based on top-down approaches. But they commonly lack legitimacy for stakeholders and adequacy to specific site issues.They thus need to be complemented by the consultation of local actors concerned by such mining activity, in order to define indicators that are closer to the needs and contexts of the specific sites. This is the goal of the work reported in this paper, undertaken at the Arlit uranium mines in Niger. Our objective was to define indicators that are understood and accepted by all actors, as a basis for robust and transparent assessment of the impacts and performances of mining sites across the four sustainable development dimensions, and at local, regional and national scales.
En Afrique intertropicale, les 100 premiers mètres sous la surface sont le siège d’intenses processus d’altération latéritique. En transformant la roche, cette altération facilite considérablement l’accès à de nombreuses géoressources (ex. or, argile, eau souterraine) par des exploitants nationaux. En conséquence, la mise au point méthodologique de carte de la zone d’altération latéritique et de cartes dérivées prédisant la localisation de la ressource en or et en eau souterraine constitue un pré-requis à une gestion raisonnée des géoressources. Cette méthodologie a été élaborée entre 2007 et 2008, dans le cadre du projet scientifique « Burkina Faso, Géoressources et Société » (BF-GS), par les services géologiques du Burkina Faso (BUMIGEB) et de France (BRGM), suivant une démarche participative Sud-Nord. Afin de répondre aux attentes des utilisateurs finaux (artisans, PME, aménageurs du territoire, ministère…), la création d’un « COMité d’UTilisateurs finaux » (COMUT) a formalisé le cadre nécessaire à l’expression de leurs besoins et a joué le rôle de comité de pilotage des activités scientifiques tout au long du projet. Au final, ce projet a permis aux services géologiques de maîtriser une méthodologie de cartographie pour la gestion raisonnée des géoressources et, à l’avenir, de les appliquer au Burkina Faso ou dans d’autres régions d’Afrique caractérisées par une altération latéritique. La collaboration scientifique sud-nord a eu pour effet de renforcer les relations entre les deux organismes publics à travers l’échange d’expériences, le transfert de compétences et l’acquisition commune d’un savoir-faire.
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