This study aims to investigate the relationship between nuclear energy consumption and economic growth in Switzerland over the period 1970–2018. We use data on capital, labour, and exports within a multivariate framework. Starting from the consideration that Switzerland has decided to phase out nuclear energy by 2034, we examine the effect of this structural economic-energy change in the country. To do so, two distinct estimation tools are performed. The first model, using a time-series approach, analyze the relationship between bivariate and multivariate causality. The second, using a Machine Learning methodology, test the results of the econometric modelling through an Artificial Neural Networks process. This last empirical procedure represents our original contribution with respect to the previous energy-GDP papers. The results, in the logarithmic propagation of neural networks, suggest a careful analysis of the process that will lead to the abandonment of nuclear energy in Switzerland to avoid adverse effects on economic growth.
La monnaie WIR existe en Suisse depuis 1934. Née dans un contexte de crise économique et monétaire, elle est parvenue à résister aux changements économiques et sociaux et à se développer. Utilisée aujourd’hui par plus de 60 000 entreprises en Suisse, son succès renvoie à un modèle économique et social cohérent que véhicule cette monnaie particulière. Cet article cherche à comprendre les raisons de cette force, et à les mettre en relation avec le système monétaire suisse officiel. Nous nous interrogeons en particulier sur la possible contestation de ce dernier par la monnaie WIR, du fait de son réseau et des valeurs qu’elle incarne. Nous mettons en évidence que le WIR est en fait intégré au système monétaire suisse officiel, mais que son existence et sa force permettent à la dynamique d’ensemble de bien fonctionner. Le WIR est « puissant » car il est au cœur du fonctionnement économique et social de la Suisse, montrant par son exemple que la pluralité monétaire sert l’unité monétaire du pays, tout comme la force du tissu industriel de ses PME, en s’appuyant sur la « force des liens faibles ».
Cet article traite de la question du genre dans le milieu des banques centrales. Ce dernier est marqué historiquement par la domination masculine, rendue visible par le nombre très faible de femmes dirigeant des banques centrales ou y exerçant des fonctions importantes. À partir d’une approche qualitative basée sur six interviews de femmes banquières centrales ou proches de la direction de banques centrales, ainsi que de l’analyse de données officielles des banques centrales, nous posons l’hypothèse qu’il existe une inadéquation entre pouvoir et autorité, qui s'avère défavorable aux femmes dans ce milieu. Même si nos résultats ne confirment que partiellement cette hypothèse, nous montrons qu’il serait opportun, par rapport au fonctionnement et à la gouvernance des banques centrales, de redéfinir de nouvelles attitudes et de renouveler leur politique de recrutement en donnant davantage de place aux femmes.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.