Au Niger, la riziculture contribue pour beaucoup dans la sécurité alimentaire des populations. Les différents investissements effectués par le pays ont permis de promouvoir la riziculture irriguée dans la vallée du fleuve avec deux récoltes de riz par an et donc d'augmenter significativement les productions. Mais, force et de constater que les normes techniques censées être en application sur les périmètres rizicoles irrigués ont subi des changements au fil des années réduisant, ainsi, les performances espérées de cette riziculture moderne. La présente étude avait pour objectif d'analyser l'évolution des normes techniques de la production du riz et les pratiques locales dans les périmètres irrigués. L'étude s'est déroulée sur deux périmètres rizicoles irrigués au Niger et s'est basée sur des enquêtes auprès d'informateurs clés. Les enquêtes se sont basées sur un guide-questionnaire où il s'agit pour l'informateur-clé de répondre à différentes questions en rapport avec les pratiques agricoles liées à la culture du riz dans les périmètres rizicoles irrigués. L'analyse des données a été effectuée en utilisant les logiciels Excel, R Commender et le logiciel Nvivo. Les résultats obtenus ont montré qu'il y a une grande diversité entre les normes techniques et les pratiques sur le terrain. En plus des variétés homologuées, le choix des producteurs a porté aussi sur les variétés appelées communautaires alors que les règles l'ont interdit sur les périmètres irrigués. Les repiquages n'ont pas respecté la norme qui était de 25 poquets par m². Les doses d'herbicide apportées par les producteurs ont varié de 80 à 240 g ha-1 alors que la dose recommandée était de 80 g ha-1. La fertilisation minérale étaitloin des normes prescrites non seulement en termes de quantité mais aussi en termes de fréquence d'application. Ces sous performances sont dues à l'inefficience de l'encadrement technique qui n'arrive pas à toucher le plus grand nombre de producteurs. L'encadrement technique manque de moyens tant matériel que technique et se base encore sur des méthodes traditionnelles pour diffuser le conseil agricole. Les méthodes appliquées aujourd'hui sont dépassées. Il serait donc nécessaire que les méthodes de diffusion du conseil agricole soient révisées. L'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication peut être une bonne opportunité pour une diffusion efficace du conseil agricole.
Faidherbiaalbida is an agroforestry tree species playing important agroecological and socioeconomic roles in arid and semiarid zones in Africa. For many years, anthropogenic and abiotic stresses were considered as the main threats for the species in West African parkland agroforests. Considerable dieback has recently occurred in F. albida trees of parkland agroforests in central southwestern Niger, and the causes are unknown. The objectives of this study are to (i) investigate the magnitude of dieback of F. albida trees and (ii) assess local community perceptions of the effects of F. albida dieback on crop production. The health status and phenology of 213 F. albida trees were observed in the area where the dieback is occurring. Similarly, a sample of 144 people, 86% of which were farmers, was surveyed. Dieback incidence of F. albida trees was 19%, with mortality of 6%. Large-diameter trees had greater dieback than small-diameter trees. The most affected parts of the tree were the branches at 54% and the trunks at 39%. The populations noted a 33–55% reduction in the yields of major crops. This dieback of F. albida trees poses a serious threat to the survival of rural communities. Further studies can be conducted to identify the cause or cause of the dieback to guide the suitable agroforestry parkland management strategies.
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