Through an examination of the official teaching of the Church I show how the increased mobility of large masses of Catholics since World War II has led to continuing efforts by the Holy See to follow and, to a certain extent, to control these fluxes of people. In turn, global human mobility has had an influence on institutional structures and on the self-understanding of the Church. While this evolution has contributed to the globalization of the Catholic Church, the trend towards centralization of power in Rome has hindered the development of more inclusive and democratic reforms and the participation of local churches in the decision-making process.

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This article draws on 22 interviews with Italian anti-speciesists to develop a sociological account of the quest for ethical consistency in the animal rights movement. The essay analyzes three relevant consequences of the search for consistency—identity extension, social segregation, and self-transformation—and discusses their impact on the activists’ lives. Consistency appears as both a source of self-gratification and a burden. On the one hand, self-gratification results from a sense of moral pride and the certainty of fighting for a just cause. On the other hand, the pursuit of a consistent lifestyle is highly demanding in terms of time and energy, and can have negative effects on the activist’s relationships with family and peers. While the paper adopts an individual-level perspective, it also examines how the findings might relate to vegan mobilization. It is argued that the findings might be generalizable to activists in other countries who face similar challenges.

The author argues that the Vatican's teaching on family, sexuality and human life is best understood within the frame of Foucault's concept of biopolitics. His hypothesis is based on two major claims: first, that in the 20th century the Pope took on a new role, that of manager of populations of believers; and second, that a number of essential functions for the Church as an organization, such as the recruitment of members and of clergy, the maintaining of a distinctive Catholic identity, competition with other faiths and competition with nation states, have increasingly revolved around biopolitical issues, particularly around contraception and human life. Therefore, religious teaching on these topics should be read as a discourse where power and morals intertwine. Keywords biopolitics, Catholic doctrine, contraception, family, human life Résumé Le concept de biopolitique proposé par Foucault permet à l'auteur de mieux comprendre les enjeux du magistère romain concernant la famille, la sexualité et la vie humaine. Sa démarche se fonde sur deux hypothèses principales : d'abord, qu'au 20 e siècle le pape a joué un nouveau rôle, celui de gérant des populations catholiques dans le monde entier ; ensuite, que certaines fonctions vitales pour l'Église en tant qu'organisation, comme le recrutement du clergé, la transmission de la foi aux nouvelles générations, le maintien d'une identité catholique spécifique, la compétition avec d'autres religions et avec les États-nations, ont de plus en plus tourné autour de questions biopolitiques, telles que la contraception et la vie humaine. La doctrine officielle sur ces thèmes devrait donc être lue comme un discours où le pouvoir et la morale s'entremêlent.

Depuis les années 1970, le magistère des papes a pris en compte la critique écologique et en a proposé une version compatible avec la tradition catholique. À ces déclarations, le Vatican n’a guère donné suite par un engagement efficace et cohérent. En Amérique latine cependant, où l’écologie et la cause des pauvres sont étroitement liées, la théologie de la libération et les « communautés de base » ont sérieusement abordé les problèmes environnementaux.