Transgenic plum trees (Prunus domestica) containing the plum pox potyvirus coat protein (PPV-CP) gene were inoculated with PPV by aphid feeding or chip budding. Infection was monitored by evaluation of virus symptoms, DAS-ELISA, and immunoblot assays. Based on observations and analyses over 3 years including two dormancy cycles, one out of five transgenic clones (C-5), was found to be resistant to infection whether inoculated by aphids or by chip budding. PPV could not be detected in any inoculated plants of the C-5 clone by immunoblot or immunocap-ture-reverse transcriptase-polymerase chain reaction assays. To our knowledge, this is the first P. domestica clone resistant to PPV infection produced by genetic engineering.
For a long time viroids have been detected by bioassay. Electrophoretic assay was introduced in 1976 for Potato spindle tuber. In the past months we developed this technique for Chrysanthemum stunt. Till now, the second Chrysanthemum viroid, Chrysanthemum chlorotic mottle was still detected by bioassay. Even under the best environmental conditions and especially high temperature and illumination the test is long (4-8 weeks) and not reliable. We demonstrate here that the electrophoretic assay is also very suitable for the detection of CChMV. When carried with slab gels stained with ethidium bromide it exhibits a high sensitivity and presents the same advantages, reliability and versatility, as observed with PSTV and CSV. RÉSUMÉ Viroïdes, Indexage, Electrophorèse en gel de polyacrylamide, Viroi'de de la Marbrure chlorotique au Chrysanthème. L'électrophorèse sur gel de polyacrylamide en plaques, une technique d'indexage du viroide des marbrures chlorotiques du Chrysanthème Le Chrysanthème peut être infecté par deux viroïdes, le rabougrissement (CSV) et les marbrures chlorotiques (CChMV). L'indexage classique consiste en une transmission par greffe sur des variétés indicatrices sensibles : les variétés utilisées sont le plus généralement « Mistletoe » d'une part, « Deep Ridge » ou « Yellow Delaware » d'autre part, pour le rabougrissement et les marbrures chlorotiques respectivement. Dans les meilleures conditions d'environnement (28-30 °C, 15 000 lux et 85 p. 100 d'humidité), les symptômes caractéristiques n'apparaissent que plusieurs semaines après inoculation et le pourcentage des plantes inoculées développant des symptômes est faible notamment dans le cas du CChMV. Dans les dernières années, une technique d'électrophorèse a été développée d'abord pour l'indexage du viroïde des tubercules fusiformes de la Pomme de terre (PSTV), puis pour celui du rabougrissement du Chrysanthème. La technique utilisée pour le CSV a été appliquée au CChMV : elle est fondée sur l'extraction des acides nucléiques de la plante, l'élimination des gros RNA par LiCI 2M et la séparation des petits RNA par électrophorèse sur un gel de polyacrylamide à 5 p. 100 en plaque. La coloration des acides nucléiques par le bromure d'éthidium confère une grande sensibilité à cette technique qui peut détecter moins de 10 ng de RNA viroïdal. Ainsi le CChMV a pu être mis en évidence dans des échantillons végétaux très réduits : il suffit en effet d'un échantillon de 12 mg de jeunes feuilles ou de racines pour détecter le viroïde qui peut être également observé dans des échantillons de 100 mg de feuilles âgées ou de tiges. La technique électrophorétique d'indexage est également applicable à des jeunes plantes issues de cultures in vitro. Par ailleurs, l'indexage électrophorétique est plus faible que l'indexage biologique ; en effet, le viroïde est régulièrement mis en évidence dans des plantes inoculées par CChMV et ne présentant pas de symptômes. Les deux viroïdes, CSV et CChMV, qui ont en gel de polyacrylamide à 5 p. 100 la même mobilité, ne peuvent être...
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