I.-INTRODUCTION. 3 0 Composilion de la carcasse La composition de la carcasse devrait être le facteur prépondérant de la qualité puisque c'est elle qui conditionne en grande partie son prix de revient et sa valeur organoleptique. Mais la notion d'équilibre tissulaire « os-mucle-gras », si souvent invoquée, est encore moins précise que la notion de conformation : en pratique son appréciation se traduit plutôt par des jugements portés sur le seul tissu adipeux. a) Gras: L'état d'engraissement est un caractère diversement apprécié selon les pays. Il joue un rôle important dans la détermination de la qualité et par conséquent du prix de la carcasse. Le boucher ne tolère pas une épaisseur de gras supérieure à la demande du consommateur qui l'obligerait à vendre l'excès à bas prix. La tradition professionnelle a établi une liaison entre l'importance du gras dans l'ensemble de la carcasse, et le développement du gras de rognon : les carcasses légèrement couvertes et avec un gras de rognon réduit sont les plus recherchées.
Les différents types d'animaux croisés obtenus à partir des races Préalpes du Sud et Frisonne ont été étudiés du point de vue des caractères de reproduction, viabilité des jeunes de la naissance à i an, poids à la naissance, croissance et développement des agnelles, qualité bouchère des carcasses d'agneaux mâles. Par rapport aux animaux de race pure Préalpes, les brebis croisées Frisonnes tendent à avoir un début de saison sexuelle plus tardif, leur durée de gestation est plus courte de i jour en moyenne et leur taux de prolificité est supérieur de 10 ou 2 6 p. 100 suivant l'âge à la première mise bas (1 ou 2 ans). Au-delà de 5/ 8 de sang Frison, les animaux croisés manifestent une très grande sensibilité aux affections pulmonaires. Par suite du format plus élevé de la race Frisonne, les produits de croisement sont plus lourds à la naissance et ont une meilleure croissance. De même, les carcasses des mâles F i ont une moins bonne conformation que celle des Préalpes et leur « maturité physiologique » est insuffisante à l'abattage.
Société des Caves de Roquefo y t, 12-7?O!Me/0!'<-!M!-6'OM/ZOM Station centrale de Génétique animale, Centre national de Recherches zootechniques, 78-Jouy-en-Josas Institut national de la Recherche agronomique SOMMAIRE Cette étude concerne une série d'expériences entreprises pendant 3 ans sur 6y brebis Lacaune et 44 Sardes. Par rapport à la méthode témoin (traite-machine suivie d'un égouttage manuel) on a essayé les solutions suivantes :-remplacement de l'égouttage manuel par un égouttage-machine (« double pose des gobelets »).-suppression du massage intermédiaire en cours de traite-machine et égouttage-machine (cc double pose accélérée »).-suppression totale de l'égouttage. Par rapport au témoin, la double pose des gobelets entraîne une perte de production non significative (-z,i p. i oo) et un gain de temps très appréciable (+ 5 o p. ioo) ; la double pose accélérée permet de doubler le débit des brebis traites mais la quantité de lait recueillie à l'égouttage-machine est plus importante, pour un volume total égal à celui obtenu avec la double pose simple. La suppression totale de l'égouttage provoque, pour une même durée de traite, une diminution de i t,8 p. i oo de la production laitière pour des brebis Lacaune adultes ; elle est seulement de 6,8 p, i oo pour un lot d'agnelles Lacaune et de 3 , 7 p. ioo pour un lot de brebis Sardes de tous âges. Par rapport au témoin avec égouttage manuel, l'égouttage-machine entraîne une diminution de z et i, 9 g/litre des taux butyreux et azoté. La diminution est de 4 , 3 et i,o g/litre si on supprime totalement l'égouttage.
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