jou!,-eit-josas (Seivce-el-Oise) SOMMAIRE Les brebis l'véalj!es du Sud utilisées dans ces expériences ont été traites à la machine 2 fois par jour. Chaque traite comprenait 3 opérations : 1°) la « traite machine » proprement dite, de la pose des gobelets à la fin de l'écoulement du lait ; 2°) un égouttage machine avant l'enlèvement des gobelets ; 3°) un égouttage manuel ou « repasse ». L'importance de la quantité de lait obtenue au cours de ces 3 opérations, exprimée en p. roo du total de lait trait, varie du 6 4 e au r64! jour de lactation de : 68 il 59 p. 100 pour la traite machine, z 3 à z8 p. 100 pour l'égouttage machine ; 9 à r 3 p. 100 pour l'égouttage manuel. Malgré ces opérations successives, la mamelle n'est pas complètement vidée : le volume de lait résiduel que l'on peut obtenir après injection d'une U. I. d'ocytocine représente encore r 3 à z 3 p. 100 de la quantité de lait traite antérieurement (32 brebis en expérience). La durée moyenne de la « traite machine » est de i mn 2 6 s, celle de l'égouttage machine de 3 z s. L'enregistrement hebdomadaire de la descente du lait de 32 brebis, a permis de distinguer 2 phases : écoulement du lait citernal au cours des r 5 premières secondes, puis phase d'évacuation sous l'action de l'ocytocine libérée par le réflexe neuro-endocrinien d'éjection du lait (30 à ,1; s). L'importance du phénomène d'éjection diminue avec le stade de lactation. L'étude de l'égouttage manuel a été effectuée avec les données de 313 lactations. Le volume total de lait obtenu à l'égouttage manuel sur l'ensemble de la période de traite (9 , 3 litres de lait en moyenne, soit I 1 , 2 p. ioo du volume total de lait obtenu à la machine) est plus élevé en première année de traite, mais varie peu au cours des lactations suivantes; il ne dépend pas de façon significative de la durée d'allaitement, du mode de sevrage ou du nombre d'agneaux allaités ; son coefficient de variabilité journalière est de 7 6 p. 100 : son coefficient de répétabilité d'une lactation a l'autre est de 0 , 2 8 sans correction des données et de o, 53 après correction. Le volume iournalier de l'égouttage manuel décroît rapidement au cours des 2 premières semaines de traite, puis reste pratiquement constant par la suite. La quantité de matière grasse obtenue à l'égouttage manuel représente (en fonction du stade de lactation) 24 à 30 p. 100 de celle du lait trait à la machine. La suppression de l'égouttage manuel aboutit en moyenne il une diminution de 29 p. 100 du potentiel sécrétoire pour les brebis ayant allaité leurs agneaux 1 ou 4 semaines. Par contre, la pratique d'un égouttage manuel supplémentaire à chaque traite permet d'obtenir un gain de production de 15 p. 100. Les relations entre la production totale de lait obtenue il la traite et les principales caractéristiques de la traite ont été étudiées.

Les différents types d'animaux croisés obtenus à partir des races Préalpes du Sud et Frisonne ont été étudiés du point de vue des caractères de reproduction, viabilité des jeunes de la naissance à i an, poids à la naissance, croissance et développement des agnelles, qualité bouchère des carcasses d'agneaux mâles. Par rapport aux animaux de race pure Préalpes, les brebis croisées Frisonnes tendent à avoir un début de saison sexuelle plus tardif, leur durée de gestation est plus courte de i jour en moyenne et leur taux de prolificité est supérieur de 10 ou 2 6 p. 100 suivant l'âge à la première mise bas (1 ou 2 ans). Au-delà de 5/ 8 de sang Frison, les animaux croisés manifestent une très grande sensibilité aux affections pulmonaires. Par suite du format plus élevé de la race Frisonne, les produits de croisement sont plus lourds à la naissance et ont une meilleure croissance. De même, les carcasses des mâles F i ont une moins bonne conformation que celle des Préalpes et leur « maturité physiologique » est insuffisante à l'abattage.