Purpose Several studies in management science have called for a better understanding of the experience economy approach to develop wine tourism. Few studies, however, have analysed experiential dimensions in the context of French wine-growing regions. The purpose of this paper is to focus on the difference between what wine tourism providers consider relevant in their market offer and what customers expect from their wine tourism experience. A new categorisation of wine tourists’ expectations based on Pine and Gilmore’s (1998) four realms model and Quadri-Felliti and Fiore’s model (2012) are developed. Design/methodology/approach A mixed methodology, qualitatively analysing 17 semi-structural interviews with the main wine tourism stakeholders in the Alsace region in north-east France and quantitatively analysing 233 questionnaires on wine tourists’ expectations and behaviours are adopted. Findings The study reveals a difference between experiential offers predicated on an educational approach and the explicit expectations of wine tourists (combining aesthetics, conviviality and authenticity, whose central focus is an encounter with the winemaker). Overall, the findings point to a need for greater inclusion of the experiential aspect in the offer designed for wine tourists. Originality/value The study identifies a gap between the educational dimension that professionals tend to promote in their offers and the real expectations of wine tourists who express more interest in the aesthetic dimension provided by an attractive visit environment and an enjoyable experience. At the heart of the authentic experience for wine tourists is meeting the winegrower, making authenticity a major factor.

Il est de nos jours largement admis que la gestion du savoir est cruciale pour les organisations. En conséquence, l’évaluation du capital humain d’une organisation peut présenter un réel intérêt pour diverses parties prenantes (actionnaires, employés, analystes...). Cet article rappelle la dimension stratégique du capital humain à l’heure de l’économie du savoir avant de proposer un modèle d’évaluation comptable dudit capital humain construit à partir du triptyque masse salariale-connaissances-compétences. L’article vient ainsi compléter et approfondir les rares travaux consacrés à l’analyse comptable du capital humain.

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Du 17 e  siècle au 21 e  siècle, le colbertisme a connu des hauts et des bas. C’est lui qui, depuis la Libération, a inspiré le capitalisme à la française. Or, à partir des années 1970, s’est imposé un capitalisme de plus en plus libéral. Conséquence de cette nouvelle politique, notre pays a connu la désindustrialisation la plus forte de l’Europe continentale. Ceux qui s’inquiétaient de la perte de notre souveraineté économique n’ont pas été écoutés jusqu’à ce que pandémie et guerre en Ukraine confirment ces craintes. La crise sanitaire a montré les limites de l’approche libérale et mis en évidence la dépendance de la France dans de nombreux secteurs. Dans le cadre des débats actuels sur une nouvelle politique économique, les principes du colbertisme peuvent-ils être une source d’inspiration ?

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