Il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages." i "Cercle des Trois Provinces" anonymous letter to G. Guibert (2008) "Let me ask you a quick question-which by the way failed to come up at the trial which they had: What performer wants his fucking audience dead?" Bill Hicks: Relentless (1992) ii Based on the number of performers, audience and budget, Hellfest is the most important metal music festival in France. It has been held every year since 2006, for three days around June 20 th , in Clisson, a small town of 7.000 inhabitants, in the county of Loire-Atlantique in the West of France. It has not stopped growing since its birth: The first time, 62 groups played on two stages for 20.000 people, with a budget amounting to about 800.000 euros. In 2010, 114 groups played on four stages, 72.000 metalheads came, and the budget
No abstract
Dans la tradition socialiste, la presse est un outil fondamental de la « gouvernementalité militante » d’un mouvement politique, soit l’ensemble des normes, pratiques, procédures par lesquelles il cherche à « conduire les conduites » de ses troupes. Cet article décrit le dispositif médiatique de la Jeunesse communiste en France entre 1955 et 1981. Ses militants et militantes sont constamment incités à produire et à diffuser une multiplicité de supports de propagande conformément aux méthodes prescrites par le mouvement, mais aussi à faire preuve d’initiative. La mise en scène de diffuseurs modèles, les concours d’émulation, la quantification de ces activités contribuent à leur formation/subjectivation militantes et à leur intégration au conglomérat communiste.
Jonathan Sterne est professeur à l’université McGill à Montréal où il dirige la chaire « Technologie et culture ». Il est connu pour ses travaux sur l’histoire industrielle et les représentations culturelles du son, notamment un Sound Studies Reader et les ouvrages Une Histoire de la modernité sonore et MP3, the Meaning of a Format. Critique des théories réductrices du déterminisme technique et de l’innovation, son travail insiste sur la part des imaginaires scientifiques et des conditions sociales associées aux « techniques perceptives », à l’enregistrement et aux formats de compression sonores. Plus largement, il est le promoteur d’une pratique interdisciplinaire et d’une épistémologie qui tient compte des apports de chercheurs comme Michel Foucault, Stuart Hall ou Bruno Latour. Au sein des sound studies, il se soucie plus volontiers de mettre au jour les idéologies qui construisent le son et les savoirs de l’audition comme un domaine séparé, que d’instituer et de défendre l’autonomie d’un champ. Si les sound studies se sont construites par pas de côté vis-à-vis des recherches sur la musique, en étudiant les théories scientifiques et l’histoire des techniques du son, cet entretien reconnecte les apports des travaux de Sterne, et d’autres chercheurs proches, à l’étude des musiques populaires. Il fait apparaître les conditions d’une reprise féconde de leurs concepts et de leurs méthodes, sans nier les lignes de partage. Jonathan Sterne y présente une sensibilité à la musique qui puisse accueillir une politique du sonore.
Un stéréotype coriace imprègne les imaginaires du monde du jazz en France : pendant la période « free », le militantisme politique aurait éclipsé l'esthétique. Cette identification partielle d'une musique pourtant bigarrée fut le produit d'une « collaboration polémique » entre partisans et détracteurs de ce phénomène. L'exemple des interprétations de l'oeuvre du saxophoniste Albert Ayler illustre parfaitement les enjeux de cette nouvelle « bataille du jazz ». L'ancienne génération voyait en lui un nihiliste infantile, dont la médiocrité était absoute par l'idéologie. La critique structuraliste de gauche en fit un avatar du prolétaire révolutionnaire, dont la musique, en « déconstruisant » les conventions du jazz antérieur, devenait subversion des valeurs bourgeoises. En localisant ainsi exclusivement l'origine du « free jazz » du côté des rapports de force entre classes et cultures antagonistes, elle détermina les significations qui devaient en découler nécessairement, sans égards pour les intentions explicites des musiciens ou d'autres possibilités d'appropriation. Faire la critique de telles normes, c'est restituer la multiplicité du signe musical et des pratiques d'écoute possibles.
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