Abstract. The use of stainless steel in automotive is not really new and began with the decorative trims because of its unique brightness and anticorrosion properties. Today, most of the stainless steel parts in vehicle are situated in the exhaust and powertrain systems. In fact, the exhaust line is subjected to a continuous evolution due to the more and more severe emissions regulations. Consequences are more acidic condensates, higher temperatures, and new high temperature corrosionfatigue mechanisms that lead to the requirement of more and more resistant stainless steels to guaranty longer component's lifetime. The stainless steels could also exhibit interesting and very high mechanical properties at the level of AHSS carbon steels but preserving their excellent elongation and structural applications could be also prospected. Therefore research efforts are currently attempted to introduce stainless steel in body-in-white or chassis parts, but also in bio-fuel tank components, battery and for the future, in fuel cells propulsion. This paper is the summary of a talk at INSA Lyon in December 2012 to celebrate the century of the stainless steel. Its objective is to deal with the research progress made to adapt the stainless steel family to the transformation of the automotive for 20 years. L'utilisation de l'acier inoxydable n'est pas récente et est souvent illustrée par la décoration automobile, une fonction esthétique exigeante où l'inox reste le matériau de référence. Aujourd'hui, l'essentiel de l'inox utilisé dans le véhicule se trouve dans l'échappement et l'environnement moteur. La ligne d'échappement s'est transformée et l'acier inoxydable s'est adapté aux contraintes des normes de dépollution et d'allègement, se traduisant par des condensats d'échappement de plus en plus acides, des températures plus hautes. En parallèle une augmentation des garanties fonctionnelles de la ligne d'échappement est régulièrement demandée. Les aciers inoxydables présentent aussi des propriétés mécaniques qui les placent aux niveaux des aciers THR tout en conservant un allongement supérieur. Actuellement un effort de recherche est entrepris pour incorporer de l'inox dans d'autres parties du véhicule en particulier la structure (caisse en blanc et pièce de châssis), le réservoir et la pileà combustible (notamment les plaques d'interconnexion du coeur de pile).
Pourquoi produire alors que vous pourriez solutionner ? N’améliorez pas, faites des connaissances ! La spécification est dépassée : nous avons besoin de caractérisation, de valeurs et de performances. Vous ne comprenez pas ? Suivez le programme ! L’excursion dans le désert sémiotique du Crédit impôt recherche à laquelle Nicolas Bataille nous convie amène à penser que le caractère et l’existence mêmes de ce dispositif nécessitent une gymnastique mentale. Jusqu’aux années 1970, les entreprises investissaient généralement leurs bénéfices dans la recherche et le développement pour augmenter la productivité et les salaires des travailleurs ; la modification de la taxation des entreprises dans les années 1980 a eu un impact direct sur l’innovation, la recherche et la productivité, comme le remarque David Graeber à partir de l’exemple américain de Bell Labs. Le CIR est une réponse très française à la nécessité d’encourager la recherche et l’innovation dans un contexte où les entreprises sont peu enclines à le faire elles-mêmes : les payer pour qu’elles mènent de la « recherche », un terme qui doit indexer quelque chose, quoi qu’il soit, qui possède intrinsèquement un intérêt. L’ensemble du processus décrit ici commence à ressembler massivement à une pelote savamment enroulée : crédit pour 5 000-7 000 heures de travail des salariés, dont le travail a déjà été facturé à des organismes publics, justifié par la présence du doctorant, dont 1 607 heures de travail par an ont permis d’ajouter trois ou quatre autres années-personnes de travail. Pas mal ! L’œuvre-image de Joséphine Herbelin saisit et transforme cette scène sémiotique de la justification CIR, cette ultime étape de dé-sémiotisation où la forme d’expression devient hiéroglyphe. Heureusement, nous avons le consultant sur place, qui traduit. Deux décennies après le « nouvel esprit du capitalisme », le passage d’un régime industriel à un monde technocratique de connexions « par projets » se vide de son contenu, alors que les sphères publique et privée se nouent dans une toile de signes. À charge pour nos experts de les démêler, si nous avons encore les moyens de les payer…Chapô : EMMANUEL GRIMAUD & ANTHONY STAVRIANAKIS
L’arrêté no 117-PR-MEFEPEPN, artefact de la planification moderne, répond à la double exigence de l’industrialisation et du bien-être environnemental. Cette dernière est manifestement une préoccupation plus récente que la première, un recalibrage tardif du bien-être social et de la volonté de préservation du milieu ; elle intervient sur des normes de production, les types de savoir-faire engagés, les outils de connaissance, entre autres, et recalibre l’exploitation depuis un siècle des forêts gabonaises, mesure que de nouvelles esp ces, de nouvelles méthodes, de nouveaux marchés sont explorés. Une telle intervention passe par des mécanismes juridiques et politiques : des votes sont mis et une loi est votée. Un rêve technocratique, aurait-on pu penser, dans lequel un plan rationalisé de gestion et d’exploitation durable des forêts, l’écologie, le capitalisme, la science et la bureaucratie, sont harmonisés par un discours raisonné. Rêvez ! Étienne Bourel souligne que la loi établit la taille minimale en dessous de laquelle un arbre ne peut être coup – ainsi que les tailles au-dessus desquelles il est considéré comme un monument. Outre ces données, il y a aussi le diamètre régulier de fructification assurant une exploitation durable, dont on aurait pu penser qu’il faudrait le calculer par rapport au diamètre minimal exploitable, pour chaque arbre. Au lieu de cela, une série d’autres calculs est utilisée, fonctionnant par volume de forêt plutôt que d’exiger l’observation et l’intervention de chacun : Omnes et singulatim, cela n’est pas. Le travail iconographique de Joséphine Herbelin montre comment ces décrets agissent concrètement sur les arbres, les « encadrent » ; il met en évidence la logique et la pathologique du cadre. Dans ces jeux de normes, chaque acteur morcelle la forêt en ne voyant et régulant que ce qui l’intéresse. La mosaïque de morceaux collectés constitue un ensemble étrange et familier, fait de prélèvements et de vides. C’est un jeu d’empreintes, qui laisse une trace, de façon sombre et saisissante, sur plusieurs registres de cette scène : l’arbre singulier, la grille, la coupe, une extraction de tranches, organisés par la main du marché, ou était-ce la main de l’État ?EMMANUEL GRIMAUD & ANTHONY STAVRIANAKIS
Que faudrait-il pour que la recherche devienne elle aussi céleste ? Considérée comme un bien commun, une zone de liberté, une des dernières sans doute qui auraient échappé à l’esprit de contrôle, elle subit les mêmes injonctions que bien d’autres domaines, sauf que nous pensions que la liberté de création y demeurait encore protégée… Les modules visant à quantifier toujours plus l’activité s’empilent, la recherche moderne croule sous l’effet des formules (et des formulaires) pour répondre à l’idéal d’une recherche efficace, optimale, libre d’inventer, mais suffisamment contrôlée pour que rien de ce qu’elle produit ne puisse échapper. En chemin, on oublie bien souvent de se mettre à la place des chercheurs et de leur poser la question : de quoi avez-vous besoin pour faire de la recherche vivante ? Dans ce contexte, le dossier d’enquête exhumé du futur par Sébastien Lemerle, Baptiste Moutaud et Joséphine Herbelin depuis le double fond d’une armoire des archives de la gendarmerie du Gard relève de la satire, mais aussi de la science-fiction ou de l’anticipation. Il n’est pas sans rappeler, par ses procédés d’estrangement, Erewhon de Samuel Butler, un classique du genre. Tout est parti d’une formule malheureuse prononcée par Antoine Petit, directeur du CNRS, et interprétée comme une défense du « darwinisme » en matière de recherche. Le professeur de génétique visionnaire Ángelos Charistéas a choisi de prendre la formule à la lettre (tout comme Gil Bartholeyns prend au sérieux la formule des poulets). Sauf que cette fois il s’agit de décrire ce qu’il faudrait pour produire enfin des chercheurs darwiniens, autrement dit des poulets capables d’obéir à leur propre formule et de s’optimiser par eux-mêmes. Prendre au sérieux la formule de Darwin (en matière de recherche) implique ici toute une série d’opérations. Si personne ne se met à la place des chercheurs, les chercheurs n’ont pas d’autre choix que de se mettre à la place des technocrates qui se font les défenseurs du « darwinisme » pour tenter de leur faire comprendre les implications de certains de leurs présupposés. Ici on ne s’en tient pas à organiser la production ou le comportement, on va jusqu’à produire des êtres à part entière, grâce à une formule transgénique (ou transgéniale) qui vise à fabriquer des chercheurs au génie optimisé dès le plus jeune âge. Il s’agit ensuite de pousser la formule jusqu’au bout, car, tout comme la bureaucratie céleste, la transgéniocratie pourrait bien faire rêver certains dirigeants. Quel meilleur moyen alors que la fiction comme thérapie au déficit d’imagination ?Chapô : EMMANUEL GRIMAUD & ANTHONY STAVRIANAKIS
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