We consider a model of wage formation characterized by two features: learning and downward rigidity. We show that wages should exhibit a late-beginner property: when one controls for the wage at date t, the wage at date t 1 should be negatively correlated with the wage at date t 1. We test this property on a sample of about 1,000 executives of a French state-owned firm whose careers we observe for 15 years. This organization exhibits the features that characterize internal labor markets; in particular, careers consist of sequences of discrete promotions, a fact that generates specific econometric problems. The results confirm the prediction.
This article highlights the importance of power relations in subcontracting relationships and analyzes their impact on firms’ employment management practices. We show that the use of subcontracting creates a chain of inter-firm economic dependency because it leads the principal contractor to plan and control the activities of the subcontractors. The hypothesis is that this chain of dependency influences both the skill structure and wage levels. Empirical tests carried out on French data confirm that firms that subcontract outsource execution tasks and that the hierarchy of firms impacts employees’ wage levels.
International audienceCet article a pour objet de mettre au jour les processus d'ajustement des établisse-ments face à la crise, les caractériser et, conjointement, analyser la manière dont ils ont été discutés, négociés ou au contraire imposés par les directions. Sur le plan méthodologique, il s'appuie sur 15 monographies d'établissements réalisées dans le cadre des post-enquêtes à l'enquête Relations professionnelles et négociations d'entreprises (REPONSE) 2010-2011. Il montre que les établissements ne subissent pas une crise mais des crises : la dégradation de la conjoncture économique n'est pas la seule cause aux ajustements observés, même si elle peut servir de justification. Il rend également compte de la pluralité des ajustements, de leur séquençage et de leur polarisation. Entre négociation défensive et concession, la crise apparaît comme un contexte propice à imposer des compromis aux salariés
sous-traitance comme moyen de subordination réelle de la force de travail. Actuel Marx, Presses Universitaires de France, 2007, premier semestre (41), pp.La généralisation des pratiques de sous-traitance à laquelle nous assistons en France depuis une vingtaine d'années représente un moment historique particulier dans l'histoire de la subordination de la force de travail au capital 1 . Certes, ce type de pratiques est ancien mais, en la matière, une nouveauté se doit d'être expliquée : les données dont nous disposons pour la France montrent que le recours à la sous-traitance a connu un essor considérable depuis vingt ans. En 2003, 9 entreprises industrielles sur 10 sont donneurs d'ordres et leur taux de sous-traitance, en moyenne, a plus que doublé sur cette période 2 . En moyenne, pour l'année 2003, les donneurs d'ordres ont une masse salariale totale répartie à concurrence de 88,8 % pour leurs salariés en interne et 11,2 % pour les travailleurs externes mobilisés via la sous-traitance (voir graphique 2 en annexe). Or, cette évaluation est obtenue par une méthode qui donne uniquement un niveau minimal de la part des dépenses de main-d'oeuvre dans les dépenses de sous-traitance. De plus, comme les salaires sont plus faibles dans les entreprises preneurs d'ordres que dans les entreprises donneurs d'ordres 3 , le contenu en emploi d'un même montant de masse salariale est plus élevé pour les preneurs d'ordres que pour les donneurs d'ordres. Ainsi, plus de 10 % des travailleurs de l'industrie sont extériorisés par les donneurs d'ordres. Ils peuvent dépendre d'une convention collective moins protectrice et moins avantageuse que celle s'appliquant aux donneurs d'ordres 4 . Les conséquences portent également sur des conditions d'emploi et de travail moins favorables que celles dont bénéficient les travailleurs employés dans des entreprises non-preneurs d'ordres, en termes de salaires et d'éclatement de la relation de travail. Enfin, ils ne bénéficient pas d'un contrat de travail avec l'employeur qui dirige réellement leur travail et qui se trouve responsable, en fait et en droit, de leur emploi. Pour expliquer ce phénomène, il est très fréquent d'évoquer l'instabilité croissante de l'environnement économique dans lequel les entreprises évolueraient aujourd'hui. Pourtant, les calculs que nous avons effectués ne permettent pas de donner un crédit important à cette thèse : les entreprises substituent de manière croissante une relation commerciale à du travail direct, mais ceci ne résulte pas d'un besoin accru de flexibilité dans la gestion de la main-d'oeuvre qui découlerait des fluctuations de l'activité 5 . 9 K. Marx, Un chapitre inédit du Capital, op. cit., p. 176-7. 10 K. Marx, Un chapitre inédit du Capital, op. cit.,, p. 194, souligné par Marx.
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