La présente étude conduite dans le sud-ouest du Niger vise à déterminer la diversité, la structure et la régénération des espèces ligneuses des parcs à Vitellaria paradoxa et à Neocarya macrophylla. Les méthodes utilisées pour la collecte des informations sont l'inventaire des ligneux et les enquêtes ethnobotaniques. Dans le parc à V. paradoxa, 35 espèces ont été recensées. La densité moyenne des arbres est de 14 individus adultes/hectare et 1504 plantules/hectare. Les arbres de gros diamètre dominent le peuplement. Dans le parc à N. macrophylla, 22 espèces ont été inventoriées, avec une densité de 45 pieds adultes/hectare et 2853 plantules/hectare. La répartition des ligneux par classes de diamètre montre une prédominance des sujets de petit diamètre. La fréquence des individus par mode de régénération montre que le peuplement se régénère essentiellement par rejets des souches dans les 2 parcs.
REMERCIEMENTS Les auteurs remercient le Centre Régional AGRHYMET qui a financé cette étude. RESUME La dégradation des terres est une problématique majeure à laquelle est confrontée l'ensemble des pays du Sahel. Relever le défi lié à la gestion durable des ressources naturelles passe par l'utilisation des bonnes pratiques de gestion durable des terres (GDT). Cependant, l'adoption de ces pratiques est confrontée à diverses contraintes. La présente étude vise à mieux cerner ces contraintes en vue de favoriser l'adoption des bonnes pratiques de GDT. Pour ce faire, une enquête a été menée auprès de soixante (60) paysans pilotes de la région du Centre Ouest du Burkina Faso. Les résultats montrent que les contraintes matérielles et financières sont présentes aussi bien dans la zone soudanienne que dans la zone soudano-sahélienne. Les contraintes techniques, celles liées à la mauvaise organisation des marchés agricoles et à l'insécurité foncière sont nettement plus prononcées dans la zone soudanienne, contrairement à la zone soudano-sahélienne. Une adoption d'envergure des bonnes pratiques de GDT pourrait favoriser une meilleure gestion des ressources naturelles et asseoir les fondements d'un développement économique et social durable. Toutefois, une véritable prise de conscience des acteurs, assortie d'un accompagnement conséquent et coordonné, s'avère nécessaire.
Summary. — The last West African giraffes : insured survival or threatened future ? — The present paper describes the current situation of the giraffes of Niger. While the giraffe population there has increased from an estimated 49 in 1996 to more than 200 today, they remain extremely vulnerable. As a matter of fact, the abandonment of the local development initiative, begun in 1996, had adversely affected the area inhabited by giraffes from both an ecological and social point of view. This is because the rural population has ceased to be involved in the management of the natural resource base, resulting in the abandonment of
conservation practices as witnessed by the establishment of some 10 local firewood markets in the region.
The presence of these markets, in addition to clearing for cultivation of land, contributes to the large and irreversible destruction of the bush habitat and pasture used by the giraffes in the rainy season. A second consequence of the failure of the local development initiative is an increasing dependence on outside donors that have a presence in the region. This situation seriously compromises sustainable development in the region of Koure and of Dallol Bosso Nord and threatens the survival of the last remaining giraffes in West Africa.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.