École nationale supérieure agronomique, Centre de Recherches agronomiques du Midi, 31-M ontpellier Institut national de la Recherche agvonomique SOMMAIRE La recherche d'une technique d'insémination artificielle dans l'espèce ovine a été orientée vers l'étude du milieu de dilution, de la durée et de la température de conservation du sperme et du nombre quotidien d'interventions. Au cours de nos expériences, 1 59 8 brebis de races Lacaune et Ile-de-France ont été utilisées. W Une comparaison entre le lait de vache écrémé et le CUE a révélé une différence significative en faveur du premier dilueur (75 , 4 p. 100 de mise bas contre 66, 4 p. IOO après insémination pendant une seule période d'oestrus, P < o,oi). 2° Dans ces conditions, la température de- !-15°C assure une préservation satisfaisante du pouvoir fécondant de la semence pendant les quatorze premières heures. Par contre, le refroidissement à + 4°C entraîne une baisse importante de fécondance mais celle-ci ne s'accuse pas beaucoup au cours de la conservation. 3 0 La fertilité augmente significativement avec la fréquence journalière d'interventions (IL A./j : 51,7 p. ioo de mise bas ; 2 1. A./j : 6¢,6 p. IOO ; P < 0 , 05) et la durée des chaleurs (6 1 p. ioo de mise bas pour les durées d'oestrus inférieures à 24 h, 7 6, 5 p. ioo pour les autres ; I' < o,oi). Des différences significatives ont été observées entre les niveaux de fécondance des différents béliers (39 , 4 p. 100 à 7 6,7 p. 100)-Avec la meilleure méthode, nous avons enregistré un taux de mise bas supérieur à 75 p. IOO. Ce résultat, comparable à celui que l'on peut obtenir avec la saillie naturelle, justifie l'exploitation, dans le domaine pratique, de la technique d'insémination artificielle.
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