<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background: </strong>Canada’s most recent Marihuana for Medical Purposes Regulations have changed the way in which patients access marijuana. Furthermore, if authorized by the person in charge of the hospital, a pharmacist practising in a hospital may now place orders with licensed producers for dried marijuana for in-hospital use by patients. As use of this product increases, hospital pharmacists may have an increased role in the care of patients who are using marijuana for medical purposes.</p><p><strong>Objectives: </strong>The primary objective of this study was to determine the opinions of hospital pharmacists in Canada regarding marijuana for medical purposes. The secondary objective was to assess the factors influencing these opinions.</p><p><strong>Methods: </strong>An online survey was made available in early 2015 to licensed hospital pharmacists in Canada through individual provincial and territorial pharmacy regulatory bodies, pharmacist associations, hospital pharmacy directors, the Canadian Society of Hospital Pharmacists, and the Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec. Responses were based on a 5-point Likert style scale, ranging from “completely agree” to “completely disagree”.</p><p><strong>Results: </strong>A total of 769 valid survey responses were received. Among the respondents, 44.6% (333/747) agreed that marijuana is safe, whereas 55.2% (411/745) agreed that it is effective. Only 17.2% (129/748) agreed that they were knowledgeable about marijuana for medical purposes, and about 65% of respondents reported no formal training in this area. Factors that influenced respondents’ opinions were age, education, area of clinical practice, province of work, and personal experience.</p><p><strong>Conclusion: </strong>Many Canadian hospital pharmacists agreed that marijuana for medical purposes is safe and effective, yet few considered themselves knowledgeable about this substance, with more than half reporting no formal training on the topic.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte : </strong>Le Règlement sur la marihuana à des fins médicales récemment mis en vigueur au Canada a changé la façon dont les patients ont accès à ce produit. En outre, s’il est autorisé à le faire par la personne à qui est confiée la charge de l’hôpital, le pharmacien qui exerce dans un hôpital peut maintenant commander auprès de producteurs autorisés de la marihuana séchée destinée à une personne qui reçoit un traitement comme patient hospitalisé. Au fur et à mesure qu’augmente l’utilisation de cet agent, les pharmaciens d’hôpitaux pourraient avoir un rôle plus important à jouer dans les soins aux patients qui consomment de la marihuana à des fins médicales.</p><p><strong>Objectifs : </strong>L’objectif principal de la présente étude était de sonder l’opinion des pharmaciens d’hôpitaux du Canada sur la question de la marihuana à des fins médicales. Le second objectif était d’évaluer les facteurs qui influencent leur opinion.</p><p><strong>Méthodes : </strong>Un sondage en ligne a été mis à la disposition des pharmaciens d’hôpitaux du Canada avec la participation des organismes provinciaux et territoriaux de réglementation de la pharmacie, des associations de pharmaciens, des directeurs de pharmacie hospitalière, de la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux et de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec. Inspirés de l’échelle de Likert à cinq points, les choix de réponse s’étendaient de « fortement en accord » à « fortement en désaccord ».</p><p><strong>Résultats : </strong>Au total, 769 réponses valides au sondage ont été obtenues. Parmi les répondants, 44,6 % (333/747) ont affirmé que la marihuana est sécuritaire et 55,2 % (411/745) ont déclaré qu’elle est efficace. Seuls17.2 % (129/748) ont affirmé être renseignés sur l’utilisation de la marihuana à des fins médicales et environ 65 % ont indiqué n’avoir aucune formation officielle sur le sujet. L’âge du pharmacien, sa formation, son domaine de pratique clinique, sa province d’exercice et son experience personnelle étaient des facteurs influençant son opinion.</p><p><strong>Conclusion : </strong>Bon nombre de pharmaciens hospitaliers canadiens ont affirmé que l’utilisation de la marihuana à des fins médicales est sécuritaire et efficace. Or, peu considéraient être renseignés à propos de ce produit et plus de la moitié ont indiqué n’avoir aucune formation officielle sur le sujet.</p>
<p><strong>ABSTRACT</strong><br /><strong></strong></p><p><strong>Background:</strong> In February 2015, the Supreme Court of Canada ruled that it was unconstitutional to prohibit physicians from assisting in a patient’s consensual death, thereby setting the groundwork for the legalization of medical assistance in dying (MAiD). Much of the research on this topic has focused on physicians, although other health care professionals will be involved in the process, including pharmacists, pharmacy technicians, and pharmacy assistants. In many provinces, the medications required for MAiD will be dispensed from hospital pharmacies, which will result in direct involvement of hospital pharmacy staff.<br /><strong></strong></p><p><strong>Objectives:</strong> The primary objective was to investigate the knowledge and attitudes of hospital pharmacy staff in Canada regarding MAiD. The secondary objective was to determine the factors that might influence those opinions.<br />Methods: A 34-question web-based survey was available for 6 weeks during early 2017 to hospital pharmacy staff throughout Canada. For most questions, responses were based on a 5-point Likert scale, ranging from “strongly agree” to “strongly disagree”. Descriptive and inferential statistics were used to analyze the data.<br /><strong></strong></p><p><strong>Results:</strong> A total of 1040 valid survey responses were received: 607 from pharmacists, 273 from pharmacy technicians, and 160 from pharmacy assistants. Most respondents were supportive of MAiD; however, nearly all respondents (99% [601/607] of pharmacists, 73% [315/431] of technicians and assistants]) reported lacking comprehensive education on the topic. Despite high levels of overall support, pharmacists tended to be less supportive of MAiD than pharmacy technicians or assistants. Factors that influenced opinions included strong religious beliefs, region, and knowledge of provincial and federal legislation. <br /><strong></strong></p><p><strong>Conclusions:</strong> The majority of respondents, particularly technicians and assistants, were supportive of MAiD, but most respondents lacked education about the topic.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> En février 2015, la Cour suprême du Canada a statué qu’il était inconstitutionnel d’interdire aux médecins d’aider les patients à mourir par consentement, ce qui a jeté les bases de la légalisation de l’aide médicale à mourir (AMAM). Une grande partie de la recherche sur le sujet était axée sur les médecins, malgré le fait que d’autres professionnels de la santé seront appelés à participer au processus, notamment les pharmaciens, les techniciens en pharmacie et les aides-pharmaciens. Dans bien des provinces, les médicaments nécessaires à l’AMAM proviendront des pharmacies hospitalières, ce qui résultera en la participation directe du personnel de pharmacie hospitalière.<br /><strong></strong></p><p><strong>Objectifs :</strong> L’objectif principal visait à examiner les connaissances et l’attitude du personnel de pharmacie hospitalière au Canada relativement à l’AMAM. L’objectif secondaire était de découvrir les facteurs pouvant influencer les avis du personnel sur le sujet.<br /><strong></strong></p><p><strong>Méthodes :</strong> Pendant six semaines, au début de 2017, un sondage en ligne de 34 questions était à la disposition du personnel de pharmacie hospitalière de partout au Canada. Inspirés de l’échelle de Likert à cinq points, les choix de réponse à la plupart des questions s’étendaient de « fortement d’accord » à « fortement en désaccord ». Des statistiques descriptives et par inférence ont servi à analyser les données.<br />Résultats : Des 1040 réponses valables, 607 provenaient de pharmaciens, 273 de techniciens en pharmacie et 160 d’aides-pharmaciens. La plupart des répondants étaient en faveur de l’AMAM. Cependant, près de l’ensemble des répondants (99 % [601/607] des pharmaciens et 73 %[315/431] des techniciens et des aides) ont signalé ne pas posséder une connaissance suffisante du sujet. Malgré le degré élevé de soutien apporté par l’ensemble des personnes interrogées, l’appui des pharmaciens à l’AMAM tendait à être plus faible que celui des techniciens en pharmacie ou des aides-pharmaciens. Parmi les facteurs propres à influencer les avis des répondants, on trouvait les croyances religieuses fortes, la provenance géographique et la connaissance des lois provinciales et fédérales. <br /><strong></strong></p><p><strong>Conclusions :</strong> La majorité des répondants, particulièrement les techniciens et les aides, était en faveur de l’AMAM, mais la plupart des répondants ne possédaient pas une connaissance suffisante du sujet.</p>
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