L’objectif principal de cette étude a été non seulement de contribuer à la connaissance de la chèvre rousse de Maradi, mais également de comparer les paramètres de reproduction, le poids adulte, les mensurations et la croissance de la chèvre noire à ceux de la rousse. Des enquêtes verbales et rétrospectives ont été réalisées pour trois lots de chèvres (noires et rousses) : 106 ayant eu 3 à 4 mises bas, 97 ayant eu deux mises bas et 87 primipares. Sept mensurations ainsi que les poids adultes ont également été relevés sur 125 femelles rousses et noires de 4 ans ± 3 mois. L’évolution pondérale de 38 cabris noirs et roux en milieu villageois a été suivie de la naissance à deux mois. L’analyse statistique des données sur les deux robes en milieu villageois a montré des résultats globalement analogues. Néanmoins, la prolificité a toujours été plus élevée chez les chèvres à robe rousse que chez les chèvres à robe noire quelle qu’ait été la parité.
Cette étude a pour but de fournir des données sur les caractéristiques physiques de la chèvre rousse de Maradi. Elle a été effectuée au centre caprin et dans 4 départements de la région de Maradi selon la position géographique (Tessaoua à l'Est, Dakoro au Nord, Madarounfa au Sud, Guidan Roumdji à l'Ouest). Ce travail a été réalisé sur 339 animaux dont 77 au centre, 88 à l'Est, 69 au Nord, 50 au Sud et 55 à l'Ouest. Elle a porté sur les mesures corporelles suivantes: hauteur au garrot, longueur scapulo-ischiale, tour de poitrine, longueur du dos, longueur des cornes, des oreilles et de la tête, la présence de pendeloques et de barbiches, la couleur de la robe et la structure du poil. Les résultats ont mis en évidence, des différences entre les variables corporelles mesurées, liées à la position géographique. En effet, la position géographique a influencé significativement l'indice de gracilité sous sternal (IGS) et l'indice auriculaire thorax (IAT) (P < 0,0001). La dominance de la couleur rousse est considérée comme un caractère d'adaptation des caprins de Maradi. Enfin, notre contribution à la définition du standard des caprins roux de Maradi peut se résumer comme une population, de format moyen, avec des oreilles courtes et dressées, deux cornes (plus développées chez le mâle) inclinées vers l'arrière, le poils ras et une présence de barbiche (barbe développée chez le mâle) dans les deux sexes. Seulement 2,4% de la population porte des pendeloques, chez les deux sexes, surtout à l'Est de Maradi (Tessaoua).Mots-clés: chèvre rousse, Maradi, biométrie, phénotype, caractérisation SummaryThis study aims to provide data on the physical profiles of the red goat of Maradi. It was conducted in the centre of the goat's main territory, and further comprised 4 departments of the Maradi area (Tessaoua in the east, Dakoro in the north, Madarounfa in the south and Guidan Roumdji in the west). This work was performed on 339 animals including 77 in the centre, 88 in the east, 69 in the north, 50 in the south and 55 in the west. It focused on the following measurements: height at withers, scapulo-ischial length, chest size, back length, length of the horns, ears and head, the presence of "pendeloques" and goatees, the coat color and structure of the hair. The results have shown differences between body variable measurements related to geographical position. In fact, the geographical position has significantly influenced body profiles, IGS and IAT indices (P < 0.0001). The dominant trend of the red color is probably an adaptation character of Maradi goats. Our contribution to define the standard of this breed of red goats should be summary as a population with medium size, short and erect ears, two horns (most developed in males) tilting back, short hair and the presence of a beard (beard developed in males) in both sexes. We also note the presence of "pendeloques" in some animals in the East of Maradi. ResumenEste estudio pretende aportar datos sobre los perfiles físicos del ganado caprino rojo de Maradi. El estudio fue llevado a...
Les paramètres morphologiques du sperme ont été étudiés en station expérimentale chez six béliers de race Peule bicolore et cinq béliers de race Touareg du Niger pendant trois années consécutives. Le sperme a été collecté au vagin artificiel une fois par mois et par bélier après deux éjaculations par séance. Les moyennes (plus ou moins l’écart-type) obtenues pour les différents paramètres étudiés ont été respectivement chez les béliers Peuls et Touaregs : poids vif 47,75 ± 3,75 kg et 49,98 ± 2,99 kg, volume de sperme 1,73 ± 0,36 ml et 1,78 ± 0,33 ml, motilité massale 4 ± 0,61 et 3 ± 0,49, concentration en spermatozoïdes 4 265 x 106 ± 762 x 106 spz/ml et 4 953 x 106 ± 583 x 106 spz/ml, nombre de spermatozoïdes totaux 7 469 x 106 ± 2 382 x 106 spz et 8 877 x 106 ± 2 323 x 106 spz, pourcentage de spermatozoïdes morts 12 ± 10 p. 100 et 19 ± 19 p. 100, pourcentage de spermatozoïdes anormaux 13 ± 12 p. 100 et 17 ± 11 p. 100. Le poids moyen des béliers Touaregs a été significativement (p < 0,05) plus élevé que celui des béliers Peuls. Chez les deux races la saison sèche fraîche a affecté de manière significative et négative le poids vif (p < 0,05). Le volume moyen de sperme éjaculé n’a pas été différent entre les deux races sauf au cours des mois de juillet et août (p < 0,05). Pour les autres paramètres étudiés, des différences significatives ont été trouvées entre les races (p < 0,05). Les béliers Peuls sont apparus plus sensibles aux variations du climat sahélien que les béliers Touaregs. Dans les conditions expérimentales de ce travail (bon suivi en station), la fertilité des béliers des deux races est restée bonne toute l’année par rapport aux normes requises. Ceci laisse entrevoir une possibilité de mise au mâle des brebis toute l’année. Il serait utile de connaître ultérieurement l’impact des conditions d’élevage traditionnel, de la saison et de l’individu sur les paramètres de fertilité des mâles et des femelles, et donc sur la productivité numérique du troupeau.
Les caractéristiques du bouturage chez Maerua crassifolia, Forssk., Capparaceae un ligneux fourrager sahélien, et leurs variations mensuelles ont été établies avec des boutures issues de plantations obtenues par régénération artificielle. Sur un rameau de tige, nous avons distingué des boutures proximales, médianes et distales. Les travaux ont eu lieu durant la période sèche chaude, au cours des mois d'avril, mai, juin et juillet. Le délai de reprise est le même pour les différents types de boutures en avril. Pour ce mois, le taux de reprise le plus élevé (86,70 %) a été obtenu avec des boutures proximales avec une durée de reprise de 19 jours. Le taux de reprise le plus faible a été relevé au mois de mai, malgré une durée de reprise de 9 jours. Le mois de juillet, avec 91,30 % de reprise et une durée de19 jours paraît le plus propice. De même le délai de reprise a été de 2 jours.
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