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Reçu le 27 janvier 2003 RÉSUMÉ l'administration orale de nitrate d'ammonium, le stress par l'éther et la stimulation antigénique pro voquent chez la ratte gestante des variations immu nitaires et hormonales, et mettent en évidence les capacités de détoxication de l'organisme; Une activa tion du système immunitaire est notée lors de la sti mulation et l'administration du xénobiotique, et une immunodépression lors du stress. La riposte corticotrope se situe au 6èm e jour de la gestation, elle est encore et de loin plus marquée à partir du 12èm e jour chez les animaux gavés au nitrate d'ammonium. En fin de gestation, ces taux semblent se stabiliser chez les animaux gavés. L'action du nitrate d'ammonium entraîne une toxicité majeure, révélée par les niveaux élevés de méthémoglobine, et un processus de détoxification exprimé par de faibles valeurs de glutathion. SUMMARY Immuno-corticotropic interactions in a nociceptive environment in the female ratIn pregnant rats, oral administration of ammonium nitrate, stress with ether and antigenic stimulation were found to induce immune variations, hormonal changes and evince the organism's capacities of detoxification. An activation of the immune system and immunosupression have been recorded respecti vely during xenobiotics administration and antigenic stimulation, and during stress.Corticotrophe response occurred on the 6th day of gestation and was more pronounced from file 12th day onwards in animals receiving ammonium nitrate. At the end of the gestation period, however, the cor ticotrophe response became stable in treated animals. Ammonium nitrate administration seemed to drive a major toxicity effect, clearly observed through increa sed levels of methemoglobine and coincided with a significant decrease in the level of glutathione, confir ming a mechanism of detoxification.

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L’objectif de la présente étude a été la caractérisation des profils plasmatiques de la protéine associée à la gestation (PAG) et de la progestérone, au cours de la gravidité et deux semaines après le part chez la race Ouled Djellal. Vingtcinq brebis ont été prélevées hebdomadairement après synchronisation des chaleurs et monte naturelle. Les concentrations de PAG et de progestérone ont été déterminées par dosage radio-immunologique. Deux femelles n’ont pas été fécondées tandis que 23 ont eu des gestations considérées comme normales (n = 18) ou pathologiques (n = 5). Chez 18 brebis (12 gestations simples et 6 multiples), les concentrations de PAG et de progestérone ont été significativement influencées par le stade de la gestation (P < 0,0001) et non par le nombre de foetus. Des profils individuels ont été décrits chez sept brebis, dont trois femelles ayant eu des pertes embryonnaires, et deux brebis ayant avorté (66e et 110e jours), et enfin chez deux brebis ayant donné naissance à terme chacune à un agneau vivant et expulsé au moment de la mise bas un ou deux foetus momifiés. Les concentrations en PAG ont été plus faibles chez les femelles ayant eu des foetus momifiés en parallèle avec des foetus vivants.

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