Palatine tonsilloliths could affect approximately one-quarter of the population. This prevalence is likely to be underestimated in daily clinical practice because small concretions do not result in any functional impairment and are not visible on orthopantomographs.
CoMMUNICATIoNDe nos jours, il est admis que la prise en charge des patients atteints de cancers des voies aériennes digestives supérieures (VADS) doit être multidisciplinaire et organisée. Le rôle de l'odontologiste n'est plus à démontrer tant sur le plan du diagnostic que dans la prise en charge bucco-dentaire. L'amélioration du confort buccal, la prévention des caries et des foyers infectieux, la gestion du risque d'ostéoradionécrose, la réhabilitation prothétique post-chirurgicale sont autant de facteurs qui impliquent l'odontologiste dans cette prise en charge multidisciplinaire (HAS, Novembre 2009). En particulier, dans le cadre de la prévention du risque d'ostéoradionécrose, un bilan bucco-dentaire doit être réalisé de manière systématique avant la radiothérapie, ainsi que l'éviction des foyers infectieux (recommandations AFSOS 2010). Le but de cette étude était d'évaluer l'état bucco-dentaire des patients opérés d'un cancer des VADS avant leur séance de radiothérapie, dans le cadre de la consultation dentaire obligatoire et d'évaluer la compatibilité entre le délai disponible et le délai nécessaire à l'éviction de tous les foyers infectieux buccodentaires. La consultation dentaire s'est déroulée à l'Institut régional de Cancer de Montpellier (ICM) durant une période de 9 mois. 51 patients ont bénéficié d'un examen clinique et radiographique (panoramique dentaire et/ou cone beam). Les variables retenues ont été : l'âge du patient, son sexe, les facteurs de risques, le type de cancer, les dents déjà absentes, la présence de foyers infectieux, les soins parodontaux, les soins conservateurs, les avulsions à pratiquer. Les foyers infectieux bucco-dentaires ont été notifiés selon la classification utilisée dans les recommandations sur la prise en charge des foyers infectieux buccodentaires (SFCO 2012), où ils sont classés selon 4 catégories (risque faible, moyen, élevé et très fort).Les résultats de cette étude ont montré que sur les 51 patients examinés, 8 patients présentaient des foyers bucco-dentaires à faible risque ; 28 à risque moyen, 15 à risque élevé et aucun à très fort risque. Sur les 51 patients, 35 nécessitaient des avulsions dentaires ; 34 des soins parodontaux et 4 des soins conservateurs. Pour 25 d'entre eux, des réhabilitations prothétiques étaient à envisager a posteriori. Les délais disponibles entre l'intervention d'exérèse tumorale et les premières séances de radiothérapie n'ont pas toujours été compatibles avec les délais impartis à la réalisation des soins dentaires conservateurs et chirurgicaux et à la cicatrisation : pour 14 patients le début de la radiothérapie a dû être différé ; pour 2 patients, les soins dentaires préconisés n'ont pas pu être entrepris.La forte proportion de patients qui présentaient des foyers infectieux bucco-dentaires avant irradiation maxillo-faciale dans cet échantillon confirme l'importance de la prise en charge bucco-dentaire spécifique. Par ailleurs, il apparait souhaitable d'établir, en accord avec les autres acteurs de santé, des recommandations de bonnes ...
Peu d'anomalies du processus coronoïde de la mandibule sont répertoriées dans la littérature (Goudot et al. 1989, Zhong et al. 2009). On retrouve essentiellement une série de cas (Escuder et al 2001) dont le diagnostic est établi sur des anomalies de forme du processus coronoïde, s'intégrant dans le syndrome de Jacob (interférence entre le processus coronoïde et l'arcade zygomatique), associé ou non à une maladie de Langenbeck (hyperplasie du processus coronoïde). Un homme âgé de 35 ans consulte pour des douleurs maxillaires droites irradiant vers la tubérosité. Selon le patient, ces douleurs se manifestent depuis un an environ, et seraient apparues à la suite de l'avulsion de la dent de sagesse maxillaire homolatérale. Elles sont ressenties de façon quasi-constante, mais le patient rapporte deux épisodes particulièrement violents ces derniers mois. L'examen clinique régional ne montre rien de particulier : la palpation exobuccale est normale et non douloureuse ; il n'y a pas de limitation de l'ouverture buccale ni de latérodéviation ; il n'y a pas d'asymétrie faciale notable ; la muqueuse buccale est saine ; l'écoulement salivaire est clair ; il n'y a pas d'adénopathies cervicales. On ne retrouve pas d'antécédent de traumatisme. Il ne ressort seulement de l'examen clinique qu'une très importante asymétrie du défilé entre le processus coronoïde de la mandibule d'une part et le rempart alvéolaire vestibulaire du maxillaire d'autre part : environ un doigt et demi du côté gauche pour quelques millimètres à peine du côté droit où une exostose alvéolaire réalise une saillie longitudinale horizontale. L'orthopantomogramme n'apporte aucune contribution ; une tomodensitométrie est demandée pour illustrer en trois dimensions le rapport entre les pièces osseuses. Des explications sont données au patient ainsi que des conseils pour éviter les situations d'attrition des tissus mous, en particulier la recommandation d'arrêter la consommation de chewing-gum. Le patient est rassuré. Mais souhaitant en outre éviter tout nouvel épisode hyperalgique, il est demandeur d'une solution radicale. Dans un second temps, si les douleurs persistent, une résection chirurgicale de l'exostose alvéolaire lui sera donc proposée. Dans cette situation clinique exceptionnelle, l'origine mécanique des douleurs semble évidente du fait de l'interférence entre les pièces osseuses lors de la fonction : la douleur ressentie par le patient peut être expliquée par le frottement permanent du processus coronoïde droit contre l'os maxillaire, qui pince la muqueuse au cours des mouvements mandibulaires, en particulier en diduction gauche. Il ne s'agit donc pas d'un cas de syndrome de Jacob, dans lequel les douleurs sont inconstantes et où la « néo-articulation » se situe entre le processus coronoïde d'une part et le malaire d'autre part, et non pas comme ici entre le processus coronoïde et les procès alvéolaires des molaires maxillaires. 56 ème Congrès de la SFMBCB, 03003 (2011)
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
customersupport@researchsolutions.com
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.
Copyright © 2025 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.