Background
The extent to which patients are involved in their care can be influenced by hospital policies and interventions. Nevertheless, the implementation of patient participation and involvement (PPI) at the organisational (meso) level has rarely been assessed systematically. The aim of this study was to assess the occurrence of PPI practises in hospitals in Belgium, France, Germany and Luxembourg and to analyze if, and to what extent, the hospital vision and the presence of a patient committee influence the implementation of PPI practises.
Methods
A cross-sectional study was carried out using an online questionnaire in hospitals in the border regions of the four countries. The data were analyzed for differences between regions and the maturity of PPI development.
Results
Full responses were obtained from 64 hospitals. A wide range of practices were observed, the degree of maturity was mixed. A majority of hospitals promoted patient partnership in the hospital’s philosophy of care statement. However, the implementation of specific interventions for PPI was not found uniformly and differences could be observed between the countries.
Conclusions
Hospitals in the region seem to be motivated to include patients more fully, however, implementation of PPI interventions seems incomplete and only partially integrated into the general functioning of the hospitals. The implementation of the concept seems to be more mature in the francophone part of the region perhaps due, in part, to a more favourable political context.
Introduction : La création d’unités transversales d’éducation thérapeutique du patient (UTEP), structures d’appui et de ressources visant à aider les équipes d’ETP dans les hôpitaux, a été recommandée en 2008 par la Haute Autorité de santé et la Société française de santé publique. Objectif : Réaliser un état des lieux national sur les modes de fonctionnement des UTEP (création, gouvernance, composition, missions et financement). Méthode : Cette enquête qualitative par entretiens semi-directifs a été réalisée par téléphone à partir d’un guide d’entretien auprès des 29 UTEP identifiées dans les CHU et les CHR. Résultats : Vingt-quatre UTEP (83 %) ont répondu. Créées officiellement après la loi HPST de 2009, sauf à Besançon et Montpellier où elles existaient déjà à cette époque, ces équipes pluridisciplinaires coordonnées majoritairement par un médecin ont un effectif total variant de 0,5 à 5,5 équivalents temps plein. Dix UTEP disposent d’un comité de pilotage institutionnel. Elles sont rattachées majoritairement à un pôle ou une direction de la santé publique. Toutes les UTEP assurent des missions d’accompagnement des programmes, de coordination et de transversalité. Quatorze réalisent des formations ; onze s’impliquent dans la recherche et une d’elles participe à l’animation de séances. Huit UTEP interviennent au niveau du groupement hospitalier de territoires ou du département. Ces différences conditionnent les variations de financement. Conclusions : Les UTEP sont majoritairement bien ancrées dans leur institution, reconnues des équipes et directions. Leurs organisations, fonctionnements et financements sont très variés selon les hôpitaux avec des lignes communes données par l’Agence Régionale de Santé au sein d’une même grande région.
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