Purpose Studies on women’s entrepreneurship in Morocco are scarce, despite the potential of women for the country’s economy. This research takes place in a socio-cultural environment searching for a compromise between tradition and modernity. Families occupy a prominent place in Morocco, directly influencing women’s activities. The purpose of this paper is to investigate the role of family in Moroccan women’s entrepreneurial success. Design/methodology/approach The qualitative research is based on 60 interviews with women entrepreneurs in Morocco, including women business owners, women professionals and also women co-operators who have not been documented until now, due to data accessibility. It is diversified in terms of personal, family and professional characteristics. The analysis uses an intersectionality framework taking gender and social class into consideration. Findings The results highlight three categories of women entrepreneur: the “elite”, the “self-made women” and the “co-operators”. Each category is characterised by specific familial and professional realities, underpinned by differentiated dynamics in terms of gender and social class. Practical implications The study, from a practical point of view, contributes to a better understanding of the differentiated realities encountered in terms of women’s entrepreneurship, in the Moroccan context. Originality/value Studies in developing countries tend to consider women entrepreneurs as a homogeneous group. This research highlights the fact that family support, women entrepreneurs’ practices and their role in entrepreneurial success depend on the background situations in terms of gender and social class. It also contributes to the entrepreneurial success field, revealing different definitions and perceptions of success among women entrepreneurs.
Les différentes recherches en cours sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE) soulignent l’importance de s’intéresser aux PME et la nécessité de disposer d’études de cas approfondies afin d’éclairer les raisons pour lesquelles les PME s’engagent ou non dans une démarche de RSE et les processus associés à la volonté de se positionner dans ce champ de la RSE. Cet article présente une étude de cas d’une PME qui se trouve dans un secteur fortement décrié en matière de responsabilité sociale (Pichault et Zune, 2000), à savoir un centre d’appels. L’analyse porte sur le processus de labellisation SA 8000 qu’a suivi cette PME en portant une attention spéciale aux facteurs de contingence qui expliquent cette volonté de labellisation mais en faisant aussi une lecture politique du processus d’implication des parties prenantes, partenaires obligés de ce processus de labellisation. L’analyse s’appuie sur une grille contextualiste (Pettigrew, 1990, 1985) qui permet d’inclure l’interaction entre des facteurs de contingence (contexte interne et externe) et le jeu politique des acteurs qui façonnent le contenu du changement, en l’occurrence, le processus de labellisation. L’analyse montre la fragilité des PME dans un tel processus de certification et les difficultés liées à leur faible pouvoir pour impliquer les parties prenantes, nécessaires à la labellisation. Elle montre aussi le rôle clé que jouent les valeurs du dirigeant-propriétaire et les opportunités qui se créent autour de ce processus pour le personnel, demandeur d’une plus grande formalisation de la GRH. Finalement, le texte met en évidence l’intérêt d’études qualitatives et longitudinales pour comprendre les processus de RSE dans les PME.
(imprimé) 1918-9222 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article El Abboubi, M. (2013). Comment identifier les parties prenantes dans une certification RSE ?. Management international, 17(2), 48-62. doi:10.7202/1015400ar Résumé de l'article La présente recherche étudie l'identification des parties dans un processus de certification de Responsabilité Sociale de l'Entreprise (RSE) pour comprendre les mécanismes de sélection des parties prenantes prépondérantes. A travers une démarche qualitative basée sur deux études de cas, nous montrons que la certification RSE apporte des spécificités qui restent encore très peu documentées dans la littérature scientifique. Les parties prenantes identifiées dans les certifications RSE sont soit imposées par les fondements normatifs du standard, soit choisies par l'entreprise. L'identification est une opération de négociation et de construction tripartie dans laquelle l'entreprise, les parties prenantes et le certificateur peuvent jouer des rôles d'influence mutuels. L e management des parties prenantes constitue un défi managérial pour les entreprises engagées dans des processus de certifications liées à la responsabilité sociale (RSE). Celle-ci se définit comme un processus d'amélioration dans le cadre duquel les entreprises intègrent de manière volontaire, systémique et cohérente des considérations d'ordre social (Allouche, 2006). La mise en application de la démarche RSE via les certifications telles que le SA8000 (Social Accountability 8000), le global compact, le label social belge, le label égalité diversité ou encore la norme ISO 26000 soulève la question de la mobilisation des parties prenantes sans laquelle l'obtention de la certification ou du label est remise en cause (El abboubi, 2009). Certaines normes nomment clairement les parties prenantes à mobiliser dans le projet de certification, c'est le cas du label égalité diversité en Belgique. D'autres normes, comme le SA8000, le global compact ou encore l'ISO 26000 n'identifient que des catégo-ries de parties prenantes en utilisant un discours normatif qui laisse place à la subjectivité des managers dans leur prise de décision. Alors que la littérature scientifique dans ce domaine est riche et présente plusieurs variables détermi-nantes pour identifier les parties prenantes, elle passe cependant sous silence le caractère flexible et socialement construit des variables qui déterminent les parties prenantes lors d'un processus de certification RSE. Cette zone d'ombre motive la question de recherche adressée dans cette étude et pour laquelle nous avons apporté une réponse à travers une étude qualitative basée sur deux études de cas d'entreprises ayant choisi chacune une certification RSE déterminée. Une analyse restreinte au premier cas a révélé les étapes de mobilisation des parties prenantes de façon générale dans le processus de certification (références auteurs). La présente recherche entend focaliser la question de recherche sur l'identification des parties prenantes et ce en élargissant le terrain empi...
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