La survenue d'une varicelle clinique en cours de grossesse est rare, pouvant entrainer des risques maternels et fœtaux. La varicelle maternelle périnatale peut entrainer une varicelle néonatale potentiellement grave, notamment en cas d'éruptions maternelles survenant entre 5 jours avant et 2 jours après l'accouchement. Nous rapportons huit observations de nouveau-nés de mères ayant eu une varicelle en péri-partum dans le but de synthétiser, l'état actuel des connaissances sur le risque de ce virus et d'essayer d'élaborer un protocole de prise en charge. Il s'agit d'une étude descriptive menée au centre de maternité et de néonatologie de Sousse, sur une période de 10 ans. Huit nouveau-nés ont été inclus dans l'étude. Le diagnostic était fait avant l'accouchement chez 7 mères. Une seule femme avait développé sa varicelle 3 jours après l'accouchement. Cinq nouveau-nés étaient symptomatiques à l'admission. Ils avaient tous des lésions cutanées typiques de la varicelle, trois parmi eux avaient une atteinte respiratoire associée. La prise en charge était basée sur l'isolement des nouveau-nés, les soins locaux, et le traitement par Acyclovir. L'évolution était favorable dans tous les cas. La survenue d'une varicelle au cours de la grossesse reste possible dans les pays ou la vaccination n'est pas encore accessible à tous. Les risques de complications maternelles et fœtales qu'elle occasionne justifient une prise en charge spécifique et bien codifiée.
Le chylothorax est défini par l'accumulation du liquide lymphatique dans la cavité pleurale. Il existe 3 catégories distinctes chez le nouveau-né: les chylothorax congénitaux (CC), les chylothorax malformatifs ou syndromiques (CM) et les chylothorax post-opératoires (CO). Bien que rare, le chylothorax représente la cause la plus fréquente des épanchements pleuraux en période néonatale. Son diagnostic positif est facile par analyse du liquide pleural, mais son mécanisme et surtout l'intégrité du canal thoracique et ses collatérales est parfois difficile à préciser. La lymphoscintigraphie représente l'examen de choix dans le diagnostic etipathogénique. Ce moyen de diagnostic peut être couplé, si possible, au SPECT-CT (single photon emission tomography/computed tomography) permettant de donner des renseignements plus précis, notamment sur le plan anatomique. Sa prise en charge repose sur le drainage du liquide pleural, la suppression des graisses alimentaires et la nutrition parentérale. Le recours à la chirurgie est préconisé devant l'échec du traitement médical. Nous rapportons l'observation d'un nouveau-né porteur d'un chylothorax unilatéral, n'ayant pas répondu au traitement médical. La lymphoscintigraphie avait permis de diagnostiquer le mécanisme étiopathogénique et par conséquent, de guider le traitement chirurgical.
Reçu le 20 septembre 2015 ; accepté le 8 octobre 2015 © Lavoisier SAS 2015Résumé L'anasarque foetoplacentaire (AFP) est une accumulation anormale du fluide séreux dans deux ou plus de compartiments incluant un épanchement pleural et péricardique, une ascite et un oedème cutané. Actuellement, après la préven-tion de l'allo-immunisation rhésus par les immunoglobulines anti-D, les causes non immunologiques de l'AFP sont devenues les plus fréquentes et peuvent également être indétermi-nées dans 15 % des cas. Nous rapportons l'observation d'un nouveau-né prématuré présentant un tableau d'AFP avec une hypothyroïdie congénitale. La mère de l'enfant était sans anté-cédent pathologique, de groupe sanguin rhésus positif avec recherche d'agglutinines irrégulières négative. Le nouveauné n'avait pas d'anémie à la naissance ni de malformations neurologiques, rénales, cardiaques ou digestives. Il avait été intubé, mis sous ventilation mécanique avec drainage thoracique et ponction d'ascite. Le liquide pleural était en faveur d'un chylothorax. Devant la persistance de l'infiltration cutanée, la pleurésie de faible abondance et l'hyporéactivité, un bilan thyroïdien était demandé objectivant une TSH élevée et un taux de T4 effondré. Les auteurs rapportent à travers cette observation et une revue de la littérature le lien de cause à effet : hypothyroïdie et chylothorax. Ainsi, l'exploration de la thyroïde doit faire partie du bilan d'AFP surtout dans les pays où le dépistage systématique n'est pas pratiqué. Mots clés Anasarque foetoplacentaire · Hypothyroïdie congénitaleAbstract Hydrops fetalis (HF) is characterized by the presence of soft tissue effusions including pleural, pericardial effusions and ascites. The incidence of immune hydrops fetalis has markedly declined after the use of Rh (D) immune globulin prophylaxis and the non-immune HF have become the most common. We report the case of a premature newborn with HF diagnosed at 32 weeks of GA with congenital hypothyroidism. The child has no medical history with Rh positive blood group and negative indirect Coombs test. At birth, the newborn presented generalized oedema and needed mechanical ventilation with chest and ascites paracentesis. The pleural fluid was in favor of a chylothorax. He had no anemia or neurological, renal, cardiac or digestive malformations. Because of skin oedema, persistent pleural effusion and lethargy, laboratory tests of the thyroid function were performed and showed a low serum l-thyronine (T4) level and an elevated thyroid-stimulating hormone (TSH) level thereby confirming the diagnosis of congenital hypothyroidism. This article describes the relation between hypothyroidism and chylothorax, based on a review of literature. Because of the importance of early diagnosis, the tests of the thyroid function must be a part of HF investigation, especially in countries where neonatal screening is not done.
Reversible posterior leukoencephalopathy syndrome is a recently defined cliniconeuroradiologic entity, rarely reported in children. Hypertensive encephalopathy is the most common cause. A 4-year-old boy presented with reversible posterior leukoencephalopathy syndrome manifested by headache, seizures, coma, papilledema and facial paralysis complicating severe arterial hypertension. Computed tomography scan of the brain showed bilateral low-density areas corresponding to the frontal, parietooccipital white matter and to the internal capsula. Blood pressure was controlled within 4 days and clinical recovery was obtained within 5 days. Magnetic resonance imaging, performed 2 months later, was normal. The arterial hypertension was caused by renal scars of bilateral vesico-renal reflux. The clinical course, pathophysiology and neuroimaging features of reversible posterior leukoencephalopathy syndrome in children are discussed.
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