Introductionla drépanocytose est une maladie génétique de transmission autosomique liée à une anomalie de structure de l'hémoglobine qui aboutit à la formation de l'hémoglobine S. Le but de notre étude est de colliger les cas de pathologies digestives rencontrées chez les drépanocytaires de Lubumbashi et d'en ressortir les caractéristiques épidémiologiques et cliniques.Méthodesil s'agit d'une étude rétrospective, descriptive transversale réalisée au Centre de Recherche de la Drépanocytose de Lubumbashi. Elle a concerné les dossiers des patients suivi pour drépanocytose ayant présenté une pathologie digestive au cours de notre période de 3 ans (de janvier 2015 à décembre 2017). Le recueil des données s'est fait grâce à une fiche d'enquête comportant différents paramètres d'étude comprenant: l'âge, le sexe, le motif de consultation, le diagnostic, le type de crise vaso-occlusive, les examens paracliniques réalisés, le traitement à l'hydroxyurée.Résultatsnous avons colligé 206 dossiers (N=206) des patients drépanocytaires ayant fait une pathologie digestive sur un total de 403 dossiers examinés, ce qui représente une fréquence de 51,11% des pathologies digestives chez les drépanocytaires. Les 2 sexes sont représentés avec une légère prédominance féminine (51,94%) et un sexe ratio H/F: 0,92. La tranche d'âge la plus représentée est celle comprise entre 1 et 6 ans (32,52%), la moyenne d'âge: 11,8ans; écart-type: 21,9; âges extrêmes: 13 mois et 38 ans. Le motif de consultation est dominé par la fièvre (60,67%), la douleur abdominale (44,66%) et les troubles digestifs (30,09%). Les crises vaso-occlusives abdominales sont retrouvées chez 65 patients (31,55%) parmi lesquels 36 patients ont présenté 1 seule crise, 24 en ont présenté 2 et 5 patients en ont présenté 3. Les pathologies intestinales étaient présentes chez 121 patients (69,41%) dominées par la parasitose intestinale (retrouvée chez 58 patients dont l'examen des selles a mis en évidence 4 parasites: le Yersinia enterocolitis, l'entamoeba histolytica, le Giardia intestinalis et le clostridium difficile); les pathologies gastriques retrouvées chez 105 patients (50,97%) reparties en ulcère gastro-duodénal (45 patients) et gastrite (60 patients); la pathologie vésiculo-biliaire présente chez 40 patients (19,41%) comprenant la lithiase vésiculaire sans cholécystite 32 patients, la cholécystite lithiasique 5 patients et 3 cas de lithiase de la voie biliaire principale; 1 seul cas de pancréatite aigue diagnostiquée. Les pathologies associées les plus retrouvées dans notre étude sont respiratoires avec 169 cas (82,03%), oto-rhino-laryngologiques avec 157 cas (76,21%), les crises vaso-occlusives osseuses (146 cas soit 70,87%), pathologies uro-génitales avec 64 cas (31,06%) et le paludisme chez 51 patients (24,75%). Les atteintes spléniques et hépatiques ont constitué chacun 47 cas (22,81%) et 18 cas (8,73%). L'échographie a était demandé chez 79 patients mais seulement 31 d'entre-eux l'ont réalisé, faute de moyen financier car il coute sur place 20 dollars américains. En ...
Acute acalculous cholecystitis is an acute inflammation of the gallbladder in the absence of stones, usually occurring in elderly and critically ill patients with underlying conditions. A 29-year-old man presented to the hospital complaining of abdominal pain in the right hypochondrium with permanent fever three days after Janssen COVID-19 vaccine inoculation. Abdominal ultrasound revealed a thickened gallbladder wall without evidence of gallstone consistent of an acute acalculous cholecystitis. Blood analyses revealed thrombocytopenia, eosinophilia and liver dysfunction. The Polymerase Chain Reaction (PCR) COVID-19 test was negative. As treatment, the patient benefited of pain management, antibiotic and fluid. In the evolution, there was a regression of clinical signs with persistence of liver dysfunction. The patient was discharged ten days after hospitalization. The Janssen COVID-19 vaccine is likely to induce acute acalculous cholecystitis as adverse event following vaccination.
L´angiosarcome est une tumeur rare à multiples localisations mais celle cutanée est la plus fréquente faisant de sa symptomatologie un polymorphisme clinique. C´est une tumeur de mauvais pronostic à cause de sa grande propension à la récidive locale et aux métastases à distances précoce. Nous rapportons un cas de découverte fortuite d´un angiosarcome de l´épaule sur un ancien foyer de traumatisme direct datant d´une année chez un patient de 72 ans, venu consulter pour douleur persistante en regard d´une tuméfaction à la face postérieure de l´épaule contemporaine au traumatisme. L´examen clinique conclu en un hématome ancien partiellement calcifié soutenu par la ponction de la masse ayant ramené 5 cc de sang d´aspect noirâtre et renforcé par une échographie. La radiographie de l´épaule n´étant pas pathologique, une exploration de la tuméfaction a été entreprise. Celle-ci a permis de mettre en évidence et reséquer des tissus friables, d´aspect rougeâtre, avec un saignement important difficilement maitrisé pendant deux jours compliqué d´une anémie non tolérée corrigée par deux transfusions sanguines. L´anatomie pathologique des tissus réséqués a conclu en un angiosarcome moyennement différentié avec malheureusement des berges non saines. Un bilan d´extension a été réalisé à la recherche des métastases. Pas de récidive locale sur trois mois et le patient a été transféré dans un centre spécialisé à Lusaka pour la radiothérapie complémentaire. L´objectif du présent travail est de présenter un cas rare d´angiosarcome de découverte fortuite sur un antécédent de traumatisme de l´épaule gauche et de ressortir les aspects thérapeutiques en passant en faisant une revue de la littérature.
Introduction les complications infectieuses constituent la première cause de morbi-mortalité chez le drépanocytaire surtout avant l´âge de 5 ans. Le but de cette étude est de ressortir les aspects épidémiologiques, les étiologies et la prise en charge des infections ostéo-articulaires chez les drépanocytaires à Lubumbashi. Méthodes il s´agissait d´une étude descriptive transversale et rétrospective réalisée au centre de recherche de drépanocytose de Lubumbashi (CRDL) sur une période de trois ans soit de juin 2014 à juin 2017. Elle a porté sur tous les patients drépanocytaires suivis au CDRL ayant développé une infection ostéo-articulaire. La récolte des données s´était réalisée sur base d´une fiche d´enquête reprenant comme paramètres d´étude l´âge du patient, l´âge de la première consultation, le sexe, le motif de consultation, les antécédents, les signes physiques, le diagnostic posé, les bilans paracliniques, le traitement. Résultats nous avions répertorié 35 cas d´infections ostéo-articulaires sur un total de 380 patients drépanocytaires soit une fréquence 9,2%. La tranche d´âge la plus touchée était celle de moins de 5 ans (37,1%); l´âge moyen était de 10,9±9,5 ans pour des extrêmes de 8 mois et 37 ans. Il y a une légère prédominance féminine avec 51,4% des cas (sexe ratio de 1,06 en faveur des femmes). Les antécédents majeurs étaient la transfusion (16,6%) et la splénectomie (8,6%). Le motif de consultation était dominé par la douleur des membres (84%). Vingt patients (57,1%) avaient des conjonctives bulbaires ictériques et 26 (74,3%) étaient pâles. A l´inspection, la tuméfaction des membres et la plaie étaient retrouvées respectivement chez 27 patients (77,1%) et 19 patients (54,3%). La splénomégalie cliniquement palpée chez 6 patients (17,1%). Trois types d´infections ostéo-articulaires avaient été décelés, dominés par l´ostéomyélite avec 24 cas (68,57%) suivi de l´ostéite avec 7 cas (20%) et l´arthrite suppurée avec 4 cas (11,43%). Sur les 24 cas d´ostéomyélites, 18 étaient aiguës (75%) et 6 étaient chroniques (25%) dont 4 hyperostosantes et 2 fistulisantes. Le tibia a été l´os le plus touché (18 cas), la radiographie était dominée par des images d´ostéolyse avec 27 cas (77,1%) puis de réaction périostée avec 15 cas (42,9%). Le type homozygote était retrouvé chez 88,6% des cas. L´hémoculture a été réalisée chez 17 patients sur les 35 et la salmonelle a été isolée dans 15 cultures sur les 17 soit 88,23% alors que la pyoculture réalisée chez 10 patients avaient isolé également d´autres germes. Le bilan inflammatoire avait été réalisé chez 21 patients dont 15 avaient une hyperleucocytose, 13 une formule leucocytaire pathologique, tous avaient une vitesse de sédimentation accélérée (supérieure à 20mm à la 1 ère heure). Concernant le calendrier vaccinal, les vaccins du PEV étaient suivis par 62,86% des patients alors que le taux de vaccination spécifique pour les drépanocytaires était de 17,14%. Sur le plan...
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