Purpose:We analyzed the relationship between use of anticholinergic drugs to treat overactive bladder (OAB) and risk of incident dementia in older patients, overall and for each drug separately.Materials and Methods:We conducted a nested case-control study using the French National Medical-Administrative Database. We identified incident dementia cases and controls from January 1, 2013 to December 31, 2018 in individuals aged ≥60 years. Controls were matched 5:1 to cases by date of case diagnosis (index date), age, sex, and income. We set a 5-year exposure period ending 2 years before the index date (lag-time period to avoid protopathic bias). We quantified cumulative exposure to flavoxate, oxybutynin, solifenacin, trospium, and fesoterodine using defined daily doses (DDDs). We performed conditional logistic regression analyses adjusted for factors known to be associated with OAB and/or dementia including obesity, diabetes, stroke, coronary heart disease, and psychotic disorders.Results:We analyzed 4,810 cases and 24,050 matched controls with a median age of 82 years. OAB anticholinergic use was associated with an increased risk of dementia (adjusted OR [aOR]=1.23, 95% CI 1.10–1.37) with a cumulative dose-response: aOR=1.07 (95% CI 0.91–1.25) for 1-90 DDDs, aOR=1.29 (1.05–1.58) for 91–365 DDDs and aOR=1.48 (1.22–1.80) for >365 DDDs. Considering each OAB anticholinergic separately showed a particularly marked increased risk of dementia for oxybutynin and solifenacin, but no increased risk for trospium.Conclusions:When treating OAB in older patients, OAB anticholinergics should be used with caution, taking into account the patient's cognitive status, the anticholinergic load, and the different therapeutic options.

Objectif : L’objectif de cette étude était d’identifier les besoins éducatifs en santé des personnes porteuses de plusieurs maladies (polypathologie) dont le VIH et/ou une ou plusieurs hépatites, et vivant en situation de précarité en appartement de coordination thérapeutique (ACT). Méthode : Étude de type qualitatif et collaboratif impliquant, dans l’équipe de recherche, des personnes vivant en ACT avec plusieurs maladies chroniques, des professionnels des ACT et des universitaires. Des guides d’entretien se basant sur la littérature ont été élaborés. Neuf ACT ont participé : 36 entretiens individuels avec des personnes atteintes de maladies chroniques, neuf focus group avec les professionnels complétés par neuf entretiens avec les responsables des ACT. Résultats : Des besoins éducatifs en santé ont été identifiés. Ils concernaient la gestion de la polypathologie, la gestion spécifique de certaines maladies, la vie quotidienne avec la polypathologie, les liens et origines des maladies. Des facteurs influençant leur façon de s’occuper d’une maladie plutôt que d’une autre ont été exprimés. Les besoins éducatifs chez les personnes porteuses du VIH et/ou des hépatites ont été mis en évidence. Conclusion : Des besoins éducatifs en santé existent malgré l’accompagnement des personnes accueillies dans les ACT. L’étude permet d’émettre des propositions pour l’amélioration de l’accompagnement et, plus particulièrement, des interventions d’éducation en santé mises en place en ACT : complément de questionnement pour mieux identifier les besoins éducatifs en santé, formation des équipes à l’éducation thérapeutique du patient vivant avec plusieurs maladies chroniques, implication des personnes concernées, prise en compte de leur niveau de littératie en santé, entre autres.